Alain Prost pense que l’écart entre les équipes est un véritable problème actuellement, car le développement effréné et le règlement actuel ne laissent que peu de place à de véritables progrès dans la hiérarchie.
"Nous disons la même chose, mais la situation actuelle est la preuve que les règles ne sont pas ingénieuses" a expliqué le nouveau directeur non exécutif de Renault Sport.
"Cet hiver, nous pensions tous que Mercedes avait pris une mauvaise direction, et nous avons vu qu’ils font encore un travail incroyable. Mais s’ils le peuvent, tout le monde doit le faire aussi."
"Nous devons être réalistes. Il faut se développer, se développer et encore se développer, mais dans le même temps, il faut garder notre fiabilité sous contrôle. J’attends encore une ou deux courses difficiles en plus pour nous, avant de nouveaux progrès."
Il déplore un manque potentiel de ressources du côté de Renault, en tous cas face aux autres équipes qui développent à la fois un moteur et un châssis, à savoir Mercedes et Ferrari : "Nous devons aussi être conscients que ces équipes de pointe sont de vraies machines, avec bien plus de ressources et de staff. Nous devons aussi avoir plus de ressources."
"Malheureusement, les règles laissent peu de places à davantage de ressources. Nous avons construit une meilleure voiture qu’en 2018, mais les autres ont peut-être mieux travaillé. Mais nous avons aussi beaucoup de développements à venir, donc nous verrons comment ils progressent. Pour l’instant, nous ne voyons aucune raison de changer notre objectif."