Esteban Ocon est pour le moment entré trois fois dans les points avec Renault, pour un total de 16 points inscrits, contre 20 pour son coéquipier Daniel Ricciardo. Son début de saison est mitigé : entre résultats décevants en qualifications, et prestations plus solides en course.
Dans sa chronique pour le site officiel de la F1, le Normand a fait le point sur son début de saison, qu’il estime prometteur bien qu’injustement rétribué…
« Après les trois premières courses, nous étions assez satisfaits de notre niveau de performance, mais nous n’avions pas les points au classement pour le confirmer. »
« Quand nous avons performé, c’était vraiment de bons résultats et aux deux courses de Silverstone, nous avons eu quelque chose à montrer. Nous avons amélioré l’équilibre de la voiture en Autriche et en Hongrie et j’ai senti le pas en avant que nous avons fait, surtout à la première course de Silverstone avec la sixième place, ce qui était un résultat fantastique. »
Mais lors de la course suivante à Barcelone, la Renault a perdu en compétitivité, et Esteban Ocon n’a fait que lutter dans le ventre mou du peloton. N’est-ce pas inquiétant pour la suite ?
« Barcelone a été un pas en arrière, mais nous connaissons les domaines que nous pouvons améliorer. Je me sens d’autant plus à l’aise au fur et à mesure de la saison, non seulement dans la voiture, mais aussi dans l’équipe en général. Je commence à mieux connaître tout le monde et cela m’aide beaucoup. Je ne pense pas que les performances le montrent encore, mais nous avons pour objectif de rectifier cela pour de bon pour Spa le week-end prochain. »
« Nous avons beaucoup d’analyse à faire après Barcelone, mais je pense que Spa sera meilleur. »
Pour progresser, Esteban Ocon peut aussi compter sur les conseils d’un consultant très spécial chez Renault...
« Il est toujours là quand j’ai besoin de lui. Nous nous appelons très souvent car il est étroitement impliqué dans mon développement et me donne beaucoup de conseils. C’est un véritable privilège de pouvoir compter sur l’expérience et les connaissances d’un quadruple champion du monde et de l’un des plus grands pilotes de l’histoire de la Formule 1. C’est une grande aide et c’est quelque chose que j’apprécie vraiment. »
Le pilote français a croisé le chemin d’un autre personnage très important de Renault, cette fois-ci à Barcelone : celui du nouveau PDG, Luca de Meo. Qu’a bien pu dire de Meo à ses troupes, lors d’un week-end difficile ?
« Luca m’a beaucoup intéressé, il est passionné par le sport automobile et la Formule 1 et, quand il est arrivé, il était très au courant de tout et connaissait la place et la responsabilité de chacun dans l’équipe. »
« C’est génial de s’engager avec des gens qui savent de quoi ils parlent, et vous pouvez approfondir les sujets. Il a fait un excellent discours à l’équipe avant la course. C’était très motivant et cela a donné un grand coup de fouet à tout le monde. »
« Dans son discours, il a fait référence au travail acharné et à la détermination des fantastiques mécaniciens qui ont réparé ma voiture en 110 minutes entre les EL3 et les qualifications. C’était deux heures de folie. »