Fernando Alonso, après plusieurs années d’absence de la F1, roulera donc l’an prochain chez Renault (Alpine F1 Team en 2021), en remplacement de Daniel Ricciardo. L’Espagnol, tant les essais hivernaux sont limités de nos jours en F1, doit donc dès à présent commencer le travail pour s’adapter à ces nouvelles voitures, car il lui faudra forcément un temps de transition.
Le double champion du monde a pour ce faire déjà effectué un tournage promotionnel à Barcelone (dans la limite des 100 km), avec la Renault actuelle.
Comme l’a confirmé Alain Prost pour Canal +, l’ancien pilote Ferrari et McLaren est aussi très impliqué dans la vie de l’usine, histoire de motiver les troupes avant l’an prochain…
« Je n’ai jamais vu Fernando aussi motivé et impliqué. Il a toujours été quelqu’un qui pousse beaucoup, mais là il est vraiment dedans, déjà. J’ai trouvé super d’ailleurs qu’ils aient fait une réunion à 3, Daniel, Esteban et Fernando, il y a 15 jours ».
« Là sur les Grands Prix il suit tout, il a toutes les connexions, il est souvent à l’usine, au simulateur. Il est déjà dedans. On est tous impatients de le voir dans la voiture, il fait déjà partie de l’équipe. Mais on a déjà une saison à finir. »
« Plus on est performant, plus l’équipe travaille dans les détails, et plus on est motivés c’est humain. Donc il faut absolument garder cette atmosphère. »
Fernando Alonso pourra s’appuyer sur l’excellente dynamique qui accompagne Renault, et qui a été ponctuée par le podium de Daniel Ricciardo au Nürburgring.
Le directeur non-exécutif de Renault F1 a comparé ce premier podium depuis le retour de l’équipe, avec sa propre carrière personnelle.
« Ce podium m’a fait penser à mon premier titre, je l’avais raté pour 2 points, j’en ai raté un autre pour un demi-point [en 1984 face à Niki Lauda]. A un moment les gens vous disent, il ne sera jamais champion du monde. Et puis vous commencez à douter de vous. »
« On parlait du tatouage de Cyril, tout le monde ne parlait plus que de ça. Et puis on l’a eu et à un moment donné, il faut passer à autre chose. Donc on passe à une autre étape. »
« On a envie de ressentir plus régulièrement ce très beau feeling, avec lequel la récompense du travail est visible pour tout le monde. Mais il y a encore beaucoup de travail à fournir » conclut de son côté Cyril Abiteboul.