Quel va être le comportement des pilotes de F1 lors de la première qualification sprint de l’histoire du sport, à Silverstone, lors du prochain Grand Prix ?
Après les qualifications le vendredi, les 20 pilotes disputeront une première course de 100 kilomètres dont le résultat déterminera la grille de départ le dimanche. Quelle sera la prise de risques ? Dépasser pour partir un peu plus haut sera l’objectif de tous derrière les premiers sur la grille... mais pas au point de risque un accident et donc un abandon, synonyme de travail pour les mécaniciens et de coûts en plus pour les équipes.
Pour Lewis Hamilton, qui s’élance en général dans les premiers sur la grille, il ne faut pas attendre de bouleversement ou de course "à la Bakou".
"Je m’attends plutôt à une procession, à ce que tout le monde fasse attention, plutôt qu’à la folie des deux derniers tours à Bakou. Il y a 17 tours je crois à faire. Donc on pourra voir peut-être quelques dépassements, mais pas de prise de risques majeure. Ce ne sera pas très excitant selon moi, c’est le plus probable."
"Qu’est-ce que j’en pense ? Je n’ai pas d’opinion pour le moment. Attendons de voir, cela ne sert à rien de juger avant de l’avoir testé."
L’un des avantages de ce format est de permettre un choix libre de pneus pour la qualification sprint. Mais vaut-il mieux faire 17 tours avec les tendres en faisant attention ou 17 tours avec des médiums en attaquant un peu plus ?
"17 tours seulement, cela doit nous permettre d’attaquer un peu plus, d’avoir plus de fun," estime pour sa part Carlos Sainz.
"Mais vous savez aussi que plus vous poussez, plus c’est difficile de dépasser à un moment et plus vous vous exposez ensuite. Ce n’est pas un secret, les Pirelli permettent ça sur 2 ou 3 tours maximum. Nous verrons bien."