Nicholas Latifi a vécu une séance de qualifications très délicate à Imola et n’a jamais semblé en mesure de dompter sa Williams sur le très piégeux tracé italien. Le Canadien s’élancera 18e du Sprint demain, où il espère pouvoir gagner quelques places.
"Ce fut une séance vraiment difficile. Avec les libres 1 en conditions de pluie et la qualification avec une météo changeante c’était très compliqué, mais c’était la même chose pour tout le monde. Mon problème est que je n’arrive toujours pas à trouver la confiance pour pousser cette voiture à fond. Ce n’est pas toujours le cas sur le sec et les conditions changeantes ont rendu les choses plus difficiles encore."
"C’était malgré tout bien d’avoir l’opportunité de piloter la FW44 sous la pluie car je suis persuadé que ce sera à nouveau le cas plus tard dans la saison. J’espère que nous pourrons gagner quelques positions demain lors du Sprint et obtenir une meilleure place sur la grille de départ de dimanche."
Son coéquipier Alex Albon n’a lui pas été en mesure de signer le moindre chrono en Q1, sa Williams ayant rencontré un problème de freins et laissé des débris en piste, entraînant l’un des très nombreux drapeaux rouges de la journée.
"Nous avons malheureusement rencontré un problème de freins qui a mis fin de façon prématurée à nos qualifications. Ca arrive, nous allons maintenant essayer de comprendre le problème dans la soirée et le résoudre pour demain."
Dave Robson, en charge de la performance chez Williams F1, espère que ses pilotes seront en mesure de profiter du Sprint puis du Grand Prix pour remonter dans la hiérarhie.
"La combinaison entre la météo changeante et le format Sprint s’est révélée compliquée. Alex a connu un problème de freins en raison d’un soucis d’interrupteur au moment du passage aux pneus secs, tandis que Nicholas a peiné à trouver la confiance dans ces conditions difficiles même s’il a réussi à devancer Ocon."
"Notre attention est désormais tournée vers le Sprint et le Grand Prix, durant lesquels nous nous attendons à avoir des conditions bien différentes de celles d’aujourd’hui."