En février, la F1 a décidé de lancer sa saison 2025 avec un show de grande ampleur à Londres, et a confié l’animation de celui-ci à l’humoriste Jack Whitehall. Connu pour ses one-man shows piquants et son art du roast, cette façon de tacler gentiment les convives d’une fête ou spectateurs d’une soirée, il n’a pas fait exception face au gratin du paddock.
Lançant la soirée par quelques blagues bien senties sur George Russell, Lewis Hamilton et Toto Wolff, Max Verstappen ou encore Charles Leclerc, il avait toutefois reçu des consignes de la part de la production. A commencer par une sélection des blagues qu’il pouvait ou non faire, et qu’il a tenté de transgresser.
"Pour le F1 Show, j’avais une réplique dans mon script où je disais qu’il me rappelait en gros le TikTok Trainspotter" a déclaré Whitehall. "J’avais donc fait référence à cela, et mon script a été très surveillé pour cette émission sur la F1. Ils ont tout passé en revue et m’ont dit ’bon, pas de blagues sur Bernie Ecclestone. Tu ne peux pas parler de Flavio Briatore."
"Toutes ces blagues ont donc été supprimées. Il y avait une blague sur George Russell et ils m’ont dit ’tu ne peux pas faire ça’. Je leur ai répondu ’je suis sûr que ça ira. Il trouvera ça drôle’. Ils m’ont répondu ’tu ne peux pas le faire’."
"J’ai demandé ’y a-t-il un moyen de contourner ça ?’ Et ils ont répondu ’à moins qu’il ne vous donne sa permission’. J’ai demandé ’puis-je lui faire écouter la blague ?’ Et ils ont répondu ’demandez à son équipe’."
"Ils ont donc demandé à son équipe. J’ai alors dû, et je n’avais jamais eu à faire ça auparavant, ils m’ont dit ’oui, tu peux enregistrer un message vocal dans lequel tu racontes la blague à son équipe, et ils le feront écouter à George’."
Whitehall a donc fait les choses dans l’ordre, et a demandé à Russell la permission de faire cette blague, qu’il lui a transmise telle qu’il comptait la faire. Ce qui n’a posé aucun problème au pilote Mercedes.
"J’ai envoyé un message vocal à George pour lui raconter la blague. Je lui ai dit ’salut, George ! Tu vas être présent au spectacle à l’O2 et je vais raconter cette blague à ton sujet, je te demande juste la permission de le faire’" explique-t-il.
"J’ai donc raconté la blague, je la lui ai envoyée, et il m’a répondu ’oui, pas de problème’. Parce qu’ils ont tous le sens de l’humour. Ce sont plutôt les gens qui les entourent qui sont terrifiés. Mais c’était assez surréaliste."
Au moment où il a reçu l’offre de s’impliquer auprès de la Formule 1, il n’était pas encore un mordu du sport, mais plus de ses coulisses : "J’étais un grand fan de Drive to Survive, donc je n’étais pas aussi passionné que je le suis aujourd’hui."
"Dans Drive to Survive, on adore toutes ces histoires secondaires, on adore voir Kimi Antonelli retrouver la forme ou Hülkenberg monter sur le podium pour la première fois après toutes ces années. On peut vraiment s’investir dans ces histoires, plutôt que de simplement être affilié à une seule équipe."
Interrogé sur son niveau d’intérêt pour la F1, Whitehall a confirmé qu’il s’est pris de passion pour la catégorie reine du sport automobile : "Oui, j’adore ça. Je pars à Las Vegas la semaine prochaine", a-t-il confié, alors qu’il accompagnera l’équipe Mercedes.