Il y avait deux « Kimi » qui ont attiré les regards à Monza. Andrea Kimi Antonelli chez Mercedes F1 (il s’est crashé en EL1). Mais aussi, sans aucun lien familial bien sûr, Kimi Räikkönen, le champion du monde 2007, qui était présent lui aussi dans le paddock italien.
Depuis qu’il a quitté la F1, la parole de Kimi Räikkönen est rare (certes, elle l’était déjà du temps de sa carrière !). Mais l’homme aux presque 350 départs (deuxième de l’histoire derrière Fernando Alonso), aux 18 poles, aux 21 victoires, aux plus de 100 podiums, demeure bien sûr un observateur avisé du sport.
Kimi Räikkönen a pu visiter à Monza sa première puis dernière équipe, Sauber/Alfa Romeo. Comment va-t-il depuis son dernier Grand Prix, à Abu Dhabi en 2021 ?
« Bien, bien ! J’ai vu beaucoup de gens, ça fait du bien d’être de retour » a-t-il dit à la FOM.
« Mes enfants voulaient venir, ils ont apprécié, et nous avons vu beaucoup de vieux amis, donc je ne peux pas me plaindre. Et puis il y avait évidemment beaucoup de nouveaux visages dans les équipes que nous avons visitées, donc ça change vite ! »
Kimi Räikkönen s’est depuis deux ans concentré sur sa vie familiale... et peut-être sur l’éducation de Robin Räikkönen (9 ans), qu’on a vu piloter des karts sur les réseaux sociaux.
« Nous avons déménagé en Italie, j’ai été mécanicien pour Robin [en karting], Rianna fait de la gymnastique et nous avons une petite fille [Grace], donc une vie de famille bien remplie ! Mais tout s’est bien passé. »
Parlons de Robin... Kimi Räikkönen espère-t-il en faire un pilote de F1 à terme ?
« Il prend du plaisir... Tout se passe bien. Nous verrons bien. Qui sait si quelque chose arrivera ou non ? Mais il s’amuse, c’est le principal. »
Kimi Räikkönen regarde-t-il toujours le sport ? Sans surprise, il fait une réponse de Finlandais !
« Pas beaucoup, parce qu’il y a toujours quelque chose que nous faisons avec les enfants et la famille. »
« Quand nous sommes à la maison et que le sport passe à la télévision, je le regarde, j’ai toujours de l’intérêt, mais je ne connais pas tout comme avant, évidemment. »
« Mais c’est bien. C’est intéressant de voir comment ça se passe. Il semble que la hiérarchie se rapproche dans les courses maintenant, c’est donc une bonne chose pour la F1 et pour tous les fans. »
« C’est très bien. Je pense qu’il y aura beaucoup de nouveaux visages l’année prochaine, beaucoup de nouveaux pilotes qui ont été engagés en F1. C’est une bonne chose pour le sport, et c’est aussi une bonne chose d’avoir un Italien dans le championnat. C’est bon pour tout le monde, je pense. »
Forcément dans le paddock de Monza, tous les Italiens pensaient en effet d’abord à l’autre Kimi, Andrea Kimi Antonelli de Mercedes F1.
Le Finlandais ne pense-t-il pas que l’Italien soit propulsé trop tôt comme titulaire l’an prochain ?
« Je suis sûr qu’ils savent comment le préparer. Évidemment, de nos jours, ils ont des simulateurs. Quand j’ai commencé, il n’y avait pas de simulateur, il suffisait de sauter dedans et de se lancer ! »
« Je pense qu’il est beaucoup plus facile de passer à la F1, à bien des égards, aujourd’hui. Vous pouvez faire beaucoup d’essais, évidemment, et vous préparer. Je leur souhaite, ainsi qu’à tous les autres, le meilleur ! »