Hier à Monza, Lewis Hamilton ne s’est dit pas inquiété outre-mesure par la possibilité de voir sa série record (une victoire au moins chaque année en F1, depuis 2007) s’interrompre en 2022.
Cela veut-il dire que comme Kimi Räikkönen par exemple, Lewis Hamilton ne prête que peu d’attention aux records – lui qui en possède tant ? Par exemple, avoir 8 titres de champions ne le toucherait-il pas plus que ça ?
« Oh, c’est sûr, c’est un défi. Pour moi, il s’agit simplement de gagner un autre championnat du monde. C’est comme si, à chaque fois, j’avais abordé chaque championnat comme mon premier, car le sentiment de gagner le championnat du monde, c’est tellement unique et spécial. Mais bien sûr, l’idée qu’aucun pilote dans l’histoire n’a jamais dépassé sept titres, vous voulez essayer d’accomplir cela. »
« Mais je suppose qu’en vieillissant, on se rend compte que le voyage est la partie la plus importante – plus que l’arrivée. Le voyage que l’on fait avec toutes les personnes que l’on amène avec soi, et toutes les personnes que l’on essaie de faire grandir... il y a une opportunité de faire grandir beaucoup de personnes, pas seulement dans votre équipe, mais avec le travail que nous faisons, avec Mission 44, il y a un bien plus grand tableau d’ensemble. »
« D’un point de vue personnel, oui, gagner un autre titre mondial reste un objectif. Je serai très fier de pouvoir le faire pour cette équipe. »
Les missions de Lewis Hamilton pour la diversité lui tiennent donc autant à cœur que son engagement purement sportif, ce qui est tout à son honneur.
Comment le pilote Mercedes travaille-t-il d’ailleurs avec la FIA ? Les polémiques avec Mohammed Ben Sulayem (affaire du gala manqué, affaire des bijoux...) sont-elles de nature à affaiblir la coopération entre les initiatives lancées par Mercedes et Lewis Hamilton, et la FIA ?
« Eh bien, je veux dire, ce n’est pas un rôle facile pour quiconque, il faut du temps pour s’installer dans un rôle et, et construire toutes les relations, et encore, aussi pour mettre en œuvre le changement. Mais la chose la plus importante pour le moment, ce sont les pilotes. Nous essayons de construire cette connexion avec les pilotes, nous tous, le GPDA, nous sommes tous unis, et nous voulons aider à améliorer la course. Nous voulons aider la FIA, et Mohammed a été très ouvert à ce sujet. »
« Donc oui, nous allons continuer à travailler sur cette communication. Je suis en contact avec lui assez souvent. Nous parlons en fait assez souvent. Et, et il est très, très motivé pour... il est compétitif. Il a fait de la course lui-même, donc il a une sorte d’état d’esprit de compétiteur. »
« Et il est aussi très attaché à la diversité, et pousse vraiment au changement futur. Il veut donc collaborer avec nous tous dans ce domaine. Donc je suis assez content de ça. »