Quel sera le calendrier après les huit premiers Grands Prix en Europe ? Pour l’instant, personne n’a la réponse mais la FOM a déjà quelques pistes qui ont été partagées avec les équipes.
Si la situation internationale est toujours trop tendue, en termes de voyages et de logistique, la F1 pourrait rester en Europe pour quelques courses de plus. Hockenheim est en tête de liste pour organiser une course, suivi du Mugello et d’Imola.
Ferrari ferait pression pour qu’une course soit organisée sur son circuit (au Mugello) après Monza, afin d’y fêter son 1000e Grand Prix de F1. La Scuderia sera-t-elle entendue ?
A ce stade, organiser un Grand Prix urbain à Bakou et à Singapour ou même en Asie, au Japon et au Vietnam semble exclu. Le promoteur de Suzuka a d’ailleurs annulé sa course avec le MotoGP en octobre, qui devait se disputer sur le circuit de Motegi. La F1 pourrait donc se passer de sa tournée asiatique, malgré les enjeux économiques du circuit de Shanghai et de la première course de l’Histoire au Vietnam.
Sotchi pourrait être la première destination de la F1 hors de l’Europe centrale, avec, peut-être, deux courses au programme.
La F1 cherche aussi à aller en Amérique. Le Mexique et le Brésil sont prêts, mais la situation sanitaire dans le second cité est de plus en plus compliquée. Les USA, avec Austin, semblent très incertains, d’autant plus que le circuit texan est en proie à de graves problèmes financiers.
Une solution de secours pourrait venir de Roger Penske, qui possède Indianapolis et pourrait ainsi faire revenir en F1 le circuit routier situé à l’intérieur de l’ovale.
La fin du calendrier semble plus certaine avec Bahreïn (qui pourrait aussi organiser 2 courses sur ses 2 tracés) et Abu Dhabi, qui tient à garder son statut de finale.