Ferrari a donc confirmé ce matin qu’elle allait demander à la FIA de revoir la pénalité de 5 secondes attribuée à Carlos Sainz pour sa collision avec Fernando Alonso.
Frédéric Vasseur parle d’arguments "solides" mais quels sont ces arguments ?
Probablement pas la responsabilité de Sainz dans l’accrochage selon Damon Hill, le champion du monde 1996.
"Je suis désolé, mais c’était l’erreur de Carlos. Il est allé trop loin et il a utilisé trop de piste, et Fernando ne pouvait pas faire grand-chose de plus pour s’en sortir. Je suis d’accord pour que les incidents du premier tour ne fassent pas l’objet d’enquêtes trop pointilleuses mais dans ce cas c’était évident qu’il fallait faire quelque chose."
L’argument de Ferrari pourrait être tout simplement celui du retour en arrière de la FIA sur l’ordre de départ final de la course, au tour 56, les événements du tour 57 étant donc effectivement effacés. Dans ce cas, pourquoi pénaliser Sainz doivent-ils se demander ?
"C’est un bon point à souligner - si ce départ n’a jamais eu lieu, alors pourquoi pouvez-vous obtenir une pénalité pour quelque chose qui n’a jamais eu lieu et qui a été effacé des tablettes ?"
"Je doute que la FIA accepte car il y a eu bien des conséquences à cet accrochage. Je pense qu’ils diront qu’à chaque fois qu’une voiture est en piste, ils ont le droit d’imposer une pénalité."
"D’ailleurs, si c’est une séance d’essais libres, cela ne compte pour rien mais ils peuvent toujours vous appliquer une pénalité. Pour moi, Ferrari n’a pas de cas solide à présenter."