Ayao Komatsu est donc le nouveau directeur de l’écurie Haas en Formule 1.
Même s’il n’est pas un étranger pour tous les fans de F1, il a rarement été sous le feu des projecteurs lors de ses 20 ans de carrière dans la catégorie reine, et certainement pas autant que ce qu’il s’apprête à vivre.
Mais qui est Komatsu, un Japonais de 47 ans qui se retrouve aujourd’hui la 10e et dernière équipe du plateau ?
Komatsu est un autre exemple d’ingénieur de F1 gravissant les échelons de sa carrière jusqu’à un poste de directeur d’équipe, comme cela a été le cas récemment pour Andrea Stella chez McLaren F1, avec succès, ou encore Mattia Binotto, il y a quelques années, chez Ferrari.
Avant de remplacer Gunther Steiner, directeur d’équipe de Haas F1 depuis ses débuts, Komatsu a lui-même été mécanicien et ingénieur avant d’assumer des rôles de management en F1.
Komatsu a fait ses débuts en F1 en 2003. Après avoir déménagé en Angleterre pour ses études, il est diplômé de l’Université de Loughborough et a rejoint BAR - l’équipe basée à Brackley qui est finalement devenue ce qui est aujourd’hui Mercedes, mais qui était à l’époque le seul client / partenaire des moteurs Honda en F1.
Il a ensuite rejoint Renault F1 à Enstone en 2006, se concentrant d’abord sur les pneus - alors que la F1 était encore dans l’époque de la « guerre des pneus » entre Michelin et Bridgetsone. Une fois cette guerre terminée, avec un fournisseur unique, Komatsu a évolué vers une série de rôles d’ingénierie plus larges.
Dans le cadre de son passage d’une durée de 10 ans chez Renault F1 (qui deviendra finalement Lotus), Komatsu a été ingénieur de course pour Vitaly Petrov et Romain Grosjean, avant d’être promu ingénieur de course en chef.
Alors que Grosjean rejoignait la nouvelle équipe Haas début 2016, tandis que Renault reprenait les opérations d’Enstone, Komatsu a emboîté le pas du Français, en tant que chef des opérations en piste de l’équipe puis en tant que directeur de l’ingénierie piste.
La promotion de Komatsu représente donc une continuité pour Haas malgré le départ de Steiner, avec un rôle plus technique pour le Japonais, qui sera épaulé par un directeur des opérations (encore non connu) d’ici quelques semaines.