Les équipes de Formule 1 devraient avoir une nouvelle proposition de budgets plafonnés de la part de la FIA et de la FOM d’ici la semaine prochaine, alors que les désaccords règnent toujours sur le montant.
Ferrari et Red Bull ne souhaitent toujours pas descendre en dessous de 145 millions de dollars et c’est maintenant au tour du directeur de Racing Point, base de la future équipe Aston Martin, d’intervenir à ce sujet.
Otmar Szafnauer estime en effet qu’il est temps que les patrons des équipes arrêtent d’être égoïstes, dans un sens comme dans l’autre, alors qu’une crise économique de grande ampleur va secouer le monde pendant de longs mois au minimum, et très probablement pendant plusieurs années ensuite.
"Je pense que nous allons avoir une nouvelle proposition très rapidement. D’ici la fin de cette semaine ou le début de la semaine prochaine. Nous verrons ce que Jean Todt, Chase Carey et la FOM ont comme plan maintenant," révèle-t-il.
La nouvelle limite idéale selon les petites et les moyennes équipes serait plus proche de 100 millions de dollars que 145. Szafnauer estime qu’un compromis peut et doit être trouvé.
"Peut-être que je suis un peu plus pragmatique que beaucoup d’autres mais selon moi nous devons regarder le sport dans son intégralité. Les grandes équipes ne doivent pas être égoïstes mais nous non plus, concernant notre position."
"Les top teams ont déjà accepté de descendre de 175 millions à un budget plus petit (145) mais je peux comprendre aussi que descendre à 100 ce serait aller un peu trop loin pour eux. Cela ferait trop de coupes en termes de ressources humaines. Je pense donc qu’on peut essayer de trouver un juste milieu."
Que souhaite Racing Point ? Szafnauer estime qu’un budget à 130 millions de dollars lui conviendrait.
"Cela risque d’être encore trop bas mais il faut qu’on ait autant d’équipes énervées que d’équipes heureuses quant au montant qui sera décidé. Nous devons donc trouver le bon compromis en termes de budget."
"Nous devons être réalistes et comprendre que ces grandes équipes ont des coûts plus importants et que parce qu’elles estimeraient ne plus être efficientes à un niveau de budget trop bas, elles pourraient préférer partir. Ce n’est pas ce que nous voulons. Nous voulons que tout le monde continue à courir, en F1, comme aujourd’hui."