Claire Williams est également très surprise par le jugement rendu par la FIA dans l’affaire Racing Point, qui peut être considérée comme une petite tape sur la main alors que la voiture utilisait des pièces manifestement illégales.
Pire, ces pièces, les écopes de freins, peuvent toujours être utilisées, comme si elles avaient été finalement légalisées dans le processus. La FIA estime en effet qu’une équipe ne peut pas "désapprendre" ce qu’elle a eu entre les mains.
"Que je convienne personnellement, ou l’équipe, que la réprimande est appropriée, ou que les sanctions qu’ils ont mises en place sont appropriées, je vais me garder de répondre," explique la directrice adjointe de l’équipe de Grove.
"Nous avons tous besoin d’un peu de temps pour en calculer pleinement les conséquences et pour décider si nous allons nous investir dans ce débat ou non," ajoute-t-elle, en référence au fait que Williams peut aussi faire appel.
"La seule chose déroutante est cette divergence entre le sport et la technique : vous pouvez continuer à utiliser ce qui a été considéré comme une pièce illégale, qui a été placée sur une voiture de course parce qu’elle a en fait été copiée d’une autre équipe dans une certaine mesure. Pour moi, ce n’est pas juste et c’est totalement déroutant."
"C’est aussi déroutant pour les fans d’avoir cela, de voir comment une voiture qui a enfreint les règlements peut encore être autorisée à utiliser ces pièces. Ça n’a pas beaucoup de sens !"
"Le fait que Racing Point soit autorisée à continuer à courir a des implications beaucoup plus larges sur les équipes situées plus en bas de la grille en ce qui concerne l’argent des primes lorsqu’il s’agit de l’ordre du championnat, et je ne suis pas sûr d’être d’accord avec cela."