Kimi Räikkönen assure que la monoplace Alfa Romeo n’a pas de souci profond dans sa conception. Le Finlandais explique que la C38 manque de performance, mais qu’elle n’a aucunement de problème profond touchant son comportement. A Monaco, lui et Antonio Giovinazzi ont souffert.
"De toute évidence, nous n’étions pas assez rapides" avoue-t-il. "Ce n’est évidemment pas ce que nous voulons mais à Monaco, si vous vous qualifiez mal, c’est à peu près où vous passerez la course. Après samedi et le premier arrêt au stand vous savez où vous terminerez."
"A Barcelone je pense que nous avons compris des choses que nous avions mal faites, ce sont deux choses distinctes avec la performance. Mais ici, nous serons dans une position plus normale mais nous découvrirons notre véritable niveau seulement durant le week-end, donc nous verrons. Mais il n’y a rien de fondamentalement mauvais, juste que nous manquons de vitesse."
Il a découvert un nouveau rôle cette année par rapport à celui qu’il avait chez Ferrari, alors qu’il ne vise que les points dans le meilleur des cas. Mais cela ne le dérange pas et il ne change pas sa méthodologie : "Je pense que le travail en lui-même n’est pas différent."
"Globalement, nous faisons la même chose, peu importe dans quelle équipe vous êtes. En termes de courses il y a eu quelques batailles, mais lorsque c’est comme Monaco où vous êtes coincé derrière, ce n’est pas le meilleur endroit pour faire de la course automobile. Mais il y a eu de belles batailles ici et là, je ne dirais pas que tout a changé."
"Nous avons plus de batailles rapprochées à quelques endroits, car les équipes du peloton sont très proches, donc il y aura quand même quelques dépassements cette année. Globalement, le travail au sein de l’équipe est le même, je suis peut-être un peu moins occupé, ce qui est une bonne chose."