Cette année, les monoplaces de Formule 1 arborent un nouvel ensemble aérodynamique, qui est simplifié et doit permettre d’aider les monoplaces à se suivre de près. Kimi Räikkönen n’est pas sûr que l’objectif soit atteint.
"Lors des premières courses, il semblait plus simple de suivre une autre voiture. Cela ne sera jamais très simple, c’est sûr" avoue le Finlandais. "Je n’ai pas été en position de me battre. En France, oui, mais j’étais à distance d’une Renault."
"C’est difficile à dire. Cela n’a pas empiré les choses, c’est sûr à 100%. Je pense que c’est un peu mieux, mais un peu mieux n’est peut-être pas assez bien. La différence doit être énorme pour faire une différence évidente."
Il est impressionné que les voitures n’aient pas perdu en performance, malgré la réduction de l’appui global : "Il y a beaucoup de gens très intelligents dans le paddock de la F1 et ils ont trouvé un moyen d’améliorer les voitures, nous l’avons vu ces dernières années. C’est difficile à arrêter."
Il a expérimenté les capacités de ces voitures en devant lutter contre Nico Hülkenberg pendant la majorité de la course au Grand Prix de France (photo) : "Pour moi, ce n’était pas une course ennuyante, parce que je devais toujours essayer de le retenir derrière et d’être absolument parfait dans chaque virage.
"Je savais que si je faisais une petite erreur, il allait me doubler dans la ligne droite. Il était très proche, mais il n’a jamais eu la possibilité, il a été assez proche à quelques reprises, mais ses pneus n’ont pas surchauffé comme c’est souvent le cas. Il a toujours été capable d’être là. Plus ça allait, plus il semblait avoir de chances. Mais c’était une bonne bataille."