Kimi Räikkönen est curieux de voir les prochaines monoplaces de Formule 1, puisque 2022 marquera le début d’une toute nouvelle réglementation technique. Cependant, l’envie de les piloter ne sera pas un argument pour guider la prolongation de son contrat, ou l’arrêt de sa carrière.
"Je pense que tout le monde est impatient de voir ce qui se passera, mais ça ne dictera pas si je cours ou non" a déclaré Räikkönen à Sky F1. "Mais j’espère pour le sport, et tout le monde l’espère, que ça aura les effets attendus."
Le pilote Alfa Romeo a fait ses débuts en F1 il y a 20 ans, en Australie, dans la même équipe Sauber, et il est heureux de débuter une nouvelle saison : "Bien sûr, ce sport a beaucoup changé depuis 20 ans, certaines journées sont plus dures que d’autres. Mais j’imagine que c’est la partie amusante de la compétition."
"La première course de la saison est toujours un moment spécial, essentiellement parce que la compétition me manque. C’est bien de revenir au volant pour des essais, mais ce qui rend ce sport amusant, c’est de piloter roue contre roue, et l’on n’a cela qu’en course, donc je suis impatient."
Alfa Romeo a semblé avoir fait de nets progrès cet hiver, mais Iceman préfère rester prudent quant aux chances de son équipe cette saison : "Je ne regarde pas les chronos de ces trois journées passées ici il y a deux semaines, car ça n’a aucun intérêt d’essayer d’avoir des attentes."
"On aura une indication bien assez tôt, samedi, de la place que chacun occupe, et du genre de batailles que nous pourrons livrer cette année. Jusqu’ici, nous nous concentrons sur notre travail, nous voulons progresser sur ce que nous avions en essais, et tirer le maximum de chaque opportunité."