Kimi Räikkönen n’est pas certain que l’ambiance soit si mauvaise en interne chez Ferrari, en dépit du départ acté de Sebastian Vettel et de ses propos au sujet de son éviction. Le Finlandais juge que ce qui est dit dans les médias est peut-être exagéré par rapport à ce qu’est vraiment la situation.
"Honnêtement, je lui ai parlé le week-end dernier, rapidement quand nous nous sommes vus, je pense que c’était avant le départ, et c’est tout ce que je sais. Je ne sais pas ce qui se passe là-bas, ce n’est pas mes affaires. Je pense qu’il serait injuste de dire que quelqu’un est maltraité ou non, parce que je ne sais pas ce qui se passe," commente le Finlandais à Spielberg aujourd’hui en conférence de presse.
"Maintenant, je doute qu’ils aient une relation aussi mauvaise que les gens le disent. Évidemment, parfois, il en va ainsi, que vous quittiez l’équipe, ou que vous choisissiez de partir, quelle que soit la manière. Nous verrons ce qui se passera pour son avenir. Mais ça, vous devez lui demander."
Vettel a connu une course difficile pour la reprise de la F1...
"Là encore, je ne m’avancerais pas à dire trop de choses après une seule course. Ce n’était pas non plus la plus facile chez nous, chez Alfa Romeo. Je suis sûr que Ferrari peut être beaucoup plus forte qu’ils ne l’étaient le week-end dernier."
Sur le plan de la performance d’un pilote, Raikkonen ne s’attend pas à ce que Vettel en souffre, en prenant son propre exemple.
"Je n’ai absolument pas été traité différemment une fois mon départ annoncé. Je suis certain que Seb et Charles sont traités à égalité car c’est leur intérêt de tirer le meilleur des deux voitures. Je ne vois pas pourquoi ils agiraient autrement."