Kimi Raikkonen n’a cessé de clamer qu’il ne placerait jamais la Formule 1 au dessus de sa propre vie personnelle et il a respecté cette conviction jusqu’au bout de sa carrière.
Même s’il admet que la F1 a été "sa passion" et un moyen de très bien gagner sa vie, il n’a jamais voulu tout sacrifier pour cela. Il a construit une famille en parallèle de sa fin de carrière et celle-ci a eu la priorité.
"Quand la famille est arrivée, s’est agrandie, c’est devenu l’essentiel pour moi. J’ai toujours eu un bon équilibre, car la vie personnelle est plus importante pour moi que le travail," explique le Finlandais.
"Et c’est notamment le cas de la F1, comme je l’ai souvent dit : la F1 prend beaucoup de temps pour tout le monde, peu importe que vous soyez pilote ou qui que ce soit en F1, vous voyagez beaucoup. Je n’ai jamais considéré ça comme le plus important, même si ça prend le plus de temps."
"Bien entendu, je ne vais pas renier l’argent qui vient en compensation de cela, et si ça peut permettre à tout le monde d’avoir une vie meilleure après, c’est ce qu’il faut considérer, mais rien de plus. J’ai toujours pensé qu’il y avait tellement plus dans la vie que la F1."
Raikkonen est-il toutefois heureux d’avoir laissé une bonne impression de son long passage dans le sport ?
"Être bon ou mauvais n’a pas vraiment changé mon regard sur la vie. Tout le monde est content quand tu fais bien, mais quand tu rentres chez toi, ça ne change rien à ta vie. C’est comme ça que je l’ai toujours considéré."
"C’est peut-être pour ça que je suis un peu différent de certaines personnes, je ne sais pas. Tout le monde a une manière différente de voir les choses. Et je ne changerais rien parce qu’alors tout le reste changerait et la vie serait probablement différente."
"Je ne peux pas me plaindre et dire ’J’aurais dû gagner ceci ou cela, plus de courses ou plus de championnats’. Est-ce que je me soucie vraiment de n’avoir été qu’une seule fois champion du monde ? Non."
"Je suis content d’avoir gagné, surtout avec Ferrari. Content d’avoir été champion du monde. C’est tout. Avoir 2, 5, 9, 15 ou 28 titres, ça changerait quoi ? Pas ma vie en tout cas. Dans quelques années, ça n’aura plus vraiment d’importance."