L’équipe Sauber est devenue Alfa Romeo cet hiver, ce qui lui a permis de s’attacher les services d’un champion du monde en la personne de Kimi Räikkönen. L’équipe possède également davantage de moyens, ce qui pousse le pilote à relativiser son importance dans l’évolution de la petite équipe.
"Je ne pense pas, au final je suis juste le pilote, comme dans toute autre équipe" a expliqué le Finlandais. "En tant qu’équipe, je ne pense pas que nous soyons aussi gros que certaines dans lesquelles j’ai couru mais nous avons avons les outils nécessaires."
"C’est un peu différent car on ne produit pas de moteurs ou de boîtes de vitesses, comme chez Ferrari. Si vous prenez purement le nombre d’employés, nous sommes moins nombreux que dans les équipes de pointe, mais si l’on retire les gens impliqués dans la fabrication des boîtes de vitesses et des moteurs, nous sommes plutôt nombreux."
Il explique qu’il ne serait pas contre avoir encore plus de monde avec qui travailler, mais que c’est en cours de changement : "Dans certains domaines, nous aurions besoin de plus de monde, mais l’équipe continue de grandir. Il n’y a pas si longtemps, ils étaient dans une situation assez mauvaise et leur progression est impressionnante sur une courte période de temps."
"Nous sommes encore en train de construire, d’obtenir tout ce que nous voulons, d’être là où nous voulons être, mais sur le plan humain, nous avons de très bonnes personnes et nous avons juste besoin de continuer à peaufiner et à prendre des décisions meilleures et plus rapides. Il suffit de régler les petits problèmes, car ils peuvent faire une grande différence dans les résultats."
Il réitère le fait que son rôle dans cela n’est pas très important : "C’est un apprentissage et je pense que ma position n’est pas différente de celle d’une autre année. Peut-être qu’avec mon expérience, je peux les aider dans certains domaines, mais je ne me sens pas moins ou plus important qu’avant."