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Ralf Schumacher n’a aimé qu’un seul de ses équipiers en F1

"Le coéquipier était toujours le premier à être battu"

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Ralf Schumacher ne s’est jamais vraiment entendu avec ses équipiers en F1. Mais le pilote allemand révèle qu’il y a eu une exception, en 2000 chez Williams, lorsqu’il a fait équipe avec le jeune débutant Jenson Button.

"Je dois dire que je n’aimais pas mes coéquipiers. À l’exception de Jenson" a-t-il admis dans le podcast Formula For Success. "Mais j’étais difficile pour mes coéquipiers parce que je ne voulais pas d’autre conversation que le travail de mise au point que nous devions faire avec les ingénieurs."

"Le coéquipier était toujours le premier à être battu. Eddie Jordan voulait le meilleur des pilotes, et Frank Williams voulait aussi que les pilotes se battent les uns contre les autres, afin d’obtenir plus pour son équipe."

David Coulthard, à qui il parlait dans le podcast, a reconnu avoir eu du mal à comprendre les enjeux face à ses équipiers : "J’étais un peu plus naïf quand je suis arrivé en Formule 1. Je viens d’un village, il m’a fallu du temps pour comprendre ce qu’était une équipe.

"J’ai eu des différends avec tous mes coéquipiers. C’est un monde égoïste que celui des pilotes. On ne pense qu’à moi, moi, moi, moi... Vous voulez le tout dernier moteur, les meilleurs pneus, etc."

"Votre coéquipier est presque un inconvénient pour l’équipe qui se concentre sur ce que vous attendez d’elle. Frank aimait que vous vous amusiez. Il n’était jamais fâché que vous écrasiez la voiture s’il pensait que vous étiez sur quelque chose d’extraordinaire."

Ralf admet qu’il aurait adoré faire équipe avec son frère Michael : "Cela aurait été extraordinaire. L’occasion ne s’est jamais présentée. L’un de nous aurait toujours perdu. Je ne sais pas si cela aurait été une bonne chose d’un point de vue marketing ou d’un point de vue relationnel entre frères."

"Cela aurait été formidable de faire une saison ensemble. Nous avons toujours été très ouverts. Je savais ce qu’il faisait, il savait ce que je faisais. Il était bon de parler à quelqu’un en qui on avait confiance."

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