Honda serait prête à accompagner Red Bull après la sortie de son contrat, en 2022, et cela passerait donc par la vente de sa propriété intellectuelle ou la mise en place d’une nouvelle structure dédiée à la F1 via Mugen, la division sportive indépendante de Honda, qui a d’ailleurs une usine à Milton Keynes également.
L’autre solution envisagée serait tout simplement le retour à un moteur Renault. Faut-il donc vraiment craindre un départ de Red Bull de la F1 au terme de la prochaine saison ? Pas selon Ralf Schumacher, l’ancien pilote devenu consultant pour la télévision allemande.
"Red Bull possède deux équipes et cela vaut donc 400 millions de dollars de droits d’entrée, d’après les nouveaux Accords Concorde. Je ne vois pas Red Bull dire adieu comme ça à une telle valeur ajoutée, sans au moins chercher un moteur ou alors céder ses équipes à quelqu’un d’autre," explique l’Allemand.
"Je ne pense pas qu’ils vont quitter la F1. Les règles protègent Red Bull, un moteur doit être disponible pour eux et Renault a fait savoir qu’ils seraient prêts pour cela s’ils sont sollicités."
"Mais je pense que Red Bull veut étudier la piste de la reprise du Honda pour eux-mêmes, avec un certain soutien. Pour moi c’est un scénario concevable en attendant l’arrivée d’un constructeur allemand (VW ou Porsche) d’ici 2025 ou 2026, quand les nouvelles règles moteur seront là."
Schumacher est beaucoup moins tendre avec Honda, qui prétexte un départ de la F1 parce qu’ils veulent se concentrer sur les technologies vertes.
"C’est une excuse bien trop facile. Il y a surtout l’impact du Covid-19 et Honda va mal. Beaucoup d’emplois sont menacés. Le management cherche donc à limiter les coûts. Ce n’est donc pas qu’une question de "vert" mais c’est aussi une question d’argent."