Le plus grand défi de Red Bull en Formule 1 ne sera pas 2024 et 2025, sa base étant très performante pour rester à l’avant.
Ce sera bien 2026, avec son propre projet moteur Red Bull Powertrains en collaboration avec Ford.
Mais le Dr Helmut Marko, consultant pour la marque autrichienne, se veut aussi rassurant que possible à ce stade. De premières avancées concrètes ont eu lieu ce mois-ci.
"Je ne pense pas que nous soyons techniquement en retard pour 2026," confie Marko.
"Nous avons sorti une usine moteur de terre en un temps record. Nous avons les tous derniers bancs d’essai qui existent, toute la technologie. Nous avons fait venir des gens de Ferrari, Mercedes, Renault et Cosworth. Et Ford est notre partenaire."
"De nombreux développements sont en cours dans le secteur des batteries. Grâce à notre coopération avec Ford, nous avons un partenaire qui, comme toutes les usines automobiles, est incroyablement innovant dans ce secteur."
"Il y a deux semaines, nous avons démarré notre premier moteur thermique avec le MGU-K, nous sommes donc loin devant Audi, loin devant Ferrari, et à peu près au même niveau que Mercedes selon mes sources."
"Sur la partie thermique, c’est plus facile pour nous de comparer car il y a déjà des V6 turbos en F1 et je peux dire que nous nous en sortons très bien pour ce premier prototype."
Marko réitère par contre les craintes de Red Bull selon lesquelles le ratio de 50% de puissance thermique / 50% de puissance électrique n’est pas tenable en 2026 pour être répliqué sur tous les tours.
"J’espère que les jeux politiques passeront au second plan et que la raison prévaudra. Le ratio de 50:50 ne garantira pas une bonne course dans la situation actuelle. Nous pouvons encore répondre à cela. Ce n’est pas un point sur lequel on est en retard, il s’agit du futur du sport."