Avec les deux titres déjà remportés et seize victoires décrochées en 20 Grands Prix disputés avant celui du Brésil, Red Bull affole les statistiques de la Formule 1 et établit de nouveaux records cette saison.
Lorsqu’on lui demande s’il s’agit de la meilleure saison de l’écurie autrichienne, l’ingénieur en chef de la performance Paul Monaghan, qui fait partie de l’équipe depuis ses débuts en F1, relativise.
"Peut-être la plus dominante ? On pourrait le dire vu le succès que nous avons connu, mais il y avait aussi plus de courses cette année. Nous avons commencé à jouer le titre en 2009, puis nous avons remporté nos deux premiers en 2010. Je dirais que c’est différent en raison de la confiance qui anime l’équipe aujourd’hui. En 2010 c’était un peu un saut dans l’inconnu, en tout cas c’est ainsi que je le voyais."
"Nous sommes incroyablement chanceux, nous nous sommes bien battus face à Ferrari et Mercedes cette année. Et nous avons réussi à les surpasser. Nous sommes privilégiés d’avoir une telle voiture préparée par une telle équipe, en piste comme à l’usine. Tout le monde tire dans la même direction. Et les résultats parlent d’eux-mêmes."
En 2022, Red Bull aura aussi pris le meilleur sur ses adversaires avec ses excellentes stratégies et ses non moins bonnes exécutions de courses. Mais là encore, Monaghan préfère ne pas faire de raccourci.
"Je ne sais pas si on peut simplement réduire cela à l’opérationnel. L’équipe est plus que ce qu’elle n’est en apparences, du moins de ce que l’on peut en voir sur les circuits. A l’usine, il ne suffit pas de faire tourner la voiture à son meilleur niveau, il faut aussi tenir le rythme de développement de la concurrence et les efforts fournis ont été phénoménaux."
"Encore une fois, je ne veux pas parler de meilleure ou de pire ou de quoi que ce soit. Mais tout ça est extrêmement satisfaisant. Ill reste encore deux courses à disputer. Nous avons toujours pour objectif d’aider Checo à terminer deuxième du championnat, nous allons donc tout faire pour que ça se produise."