Certaines équipes refusent de bouger alors que Red Bull mène une campagne dans le paddock de la F1 pour voir le plafond budgétaire relevé en 2022 afin de lutter contre l’explosion de l’inflation.
Christian Horner a averti cette semaine qu’à moins que la FIA n’accepte un ajustement de la limite de 140 millions de dollars, seules quelques équipes seront encore capables de finir la saison.
Après la sortie dans les médias de Günther Steiner dans les médias hier (à lire ici), conseillant à Horner de "commencer à économiser", d’autres voix se sont manifestées à l’encontre des demandes du directeur de Rd Bull Racing.
"C’est génial," a souri le patron d’Alpine F1, Otmar Szafnauer. "Ensuite, nous pourrons monter au classement du championnat. Pouvons-nous déjà planifier cela ou était-il juste en train de plaisanter ?"
Le patron d’Aston Martin, Mike Krack, est d’accord : "Si Red Bull ne roule plus, c’est juste plus de points pour les autres équipes. Nous suivons les règles à la lettre."
"Notre équipe est habituée à travailler efficacement. Nous n’en sommes pas au point où nous ne craignons pas de ne pas courir, mais nous devons nous demander si, par exemple, un package spécial pour Monza est encore possible."
Krack pense que les meilleures équipes sont simplement dignes leurs anciennes astuces "stratégiques" consistant à essayer de "limiter le développement ultérieur de la compétition posée par les autres équipes".
Le directeur technique de la F1, Pat Symonds, a également peu de sympathie envers Horner, insistant sur le fait que les plus grandes équipes "vivent ce que j’ai vécu pendant la majeure partie de ma carrière".
"Même chez Renault F1, il n’y avait pas de pièces neuves après Monza normalement, et si vous aviez eu des accidents majeurs, ce serait encore plus tôt."
Le patron d’Alfa Romeo, Frédéric Vasseur, décrit lui l’inflation comme "un processus naturel que notre équipe suisse gérera d’une manière ou d’une autre".
"Qu’ils coupent simplement leur soufflerie," a-t-il aussi conseillé aux plus grandes équipes.
"Il y a toujours des équipes qui crient pour plus d’argent à chaque occasion - quand le soleil brille plus fort ou que le vent souffle plus fort."