Paul Monaghan, l’ingénieur en chef de Red Bull, a expliqué la liberté que la pause actuelle de la F1 offrira à son équipe, ainsi qu’aux autres d’ailleurs
La F1 profite d’une pause de près de quatre semaines après le Grand Prix de Singapour, la prochaine course ayant lieu aux États-Unis sur le Circuit des Amériques le 20 octobre.
Il s’agit de la deuxième pause importante à laquelle les équipes sont confrontées depuis le début du mois d’août. Contrairement à la pause estivale traditionnelle, les équipes ne sont toutefois pas soumises à un arrêt obligatoire, ce qui signifie qu’elles peuvent continuer à développer leurs voitures.
Après avoir utilisé un nouveau fond plat "bricolé" lors du récent Grand Prix d’Azerbaïdjan pour tenter de retrouver l’équilibre de sa F1, Red Bull évalue désormais sa voie de développement avant la course d’Austin.
Y aura-t-il beaucoup ou peu de nouveautés ? Les deux approches sont possibles, payantes et/ou risquées.
"Cela nous donne la liberté de faire potentiellement plus," a déclaré Monaghan à propos de la pause de 4 semaines.
"Vous ne vous forcez pas à le faire. L’approche disciplinée consiste à se demander : ’Est-ce que cela vaut suffisamment la peine de dépenser de l’argent pour le faire, pour l’avoir à Austin ?’ Car n’oubliez pas qu’Austin est une course sprint."
"Donc vous allez lancer les dés en Libres avec des évolutions et ensuite c’est : ’Ok, oui ou non ? Est-ce que nous les gardons ou nous ne les gardons pas ?’ C’est la grande question."
"Mais cela nous laisse potentiellement le choix d’arriver avec beaucoup ou peu de pièces d’un coup. Allons-nous tout mettre d’un coup, ou distilles ? Les deux approches sont plausibles."
"Vos choix pour Austin dépendent donc de l’équipe, et en quelque sorte de la confiance que nous avons dans les évolutions que nous produirons. Si nous sommes persuadés d’avoir fait un bon travail, tout sera là, sinon nous irons pas à pas."
"Je vous ferai savoir quand nous y serons - si je suis généreux - ce que nous aurons fait sur la RB20."