C’est bien Red Bull qui a déclenché les hostilités concernant l’aileron arrière des Mercedes F1 au Brésil.
Mais l’équipe autrichienne a prévenu la FIA et l’équipe allemande une heure avant les qualifications, ce qui aurait dû permettre à Mercedes F1 de corriger le tir - en cas d’irrégularité - avant l’entrée en parc fermé des monoplaces, c’est-à-dire au début de la séance.
"Nous voulions donner à Mercedes la possibilité de réagir. Sur le principe, ils font la même chose que ce dont nous avons été accusés jusqu’à Bakou," explique Christian Horner.
Le team manager, Paul Monaghan, aidé par Adrian Newey, a donc envoyé documents et vidéos à la FIA. Wolff aurait alors répondu : "ils n’ont qu’à protester en silence. Mais rien ne sortira de tout leur dossier".
Mais est-ce que cette affaire est vraiment liée au souci constaté sur le DRS de Lewis Hamilton, actuellement sous enquête au Brésil ? Rien n’est moins sûr. Aileron flexible et hauteur de l’ouverture du DRS ne sont normalement pas liés, surtout que les mesures se font à l’arrêt, sans aucune force appliquée sur l’aileron arrière.
Pour l’instant, comme nous vous le rapportions cette nuit, Mercedes F1 pourrait être sauvée par le fait que Max Verstappen a touché à deux reprises l’aileron arrière de la W12 dans le parc fermé.
Même si cette action n’a probablement aucune incidence technique (les forces appliquées sur les ailerons se mesurent en centaines de kilos, pour ne pas dire une tonne ou plus), le fait est que ce geste du Néerlandais pourrait donner à l’équipe allemande le bénéfice du doute.
La suite est attendue à partir de 13h30 (heure française) au Brésil avec l’audition du pilote Red Bull.