Red Bull avance sur ses projets de moteur pour 2026, sans attendre de savoir si une alliance avec le groupe VW via Porsche ou Audi sera bien possible pour la nouvelle génération de moteurs.
C’est ce qu’affirme Christian Horner, qui indique à Melbourne que Red Bull Powertrains (RBPT) est même très proche de tester son premier prototype de moteur monocylindre pour 2026, la phase exploratoire toujours menée par des motoristes avant de développer un moteur complet.
Un petit nombre de détails clés de la nouvelle unité de puissance ont été confirmés, avec l’abandon du MGU-H, le maintien du V6 turbocompressé de 1,6 litre (qui devra fonctionner avec un carburant durable) et un MGU-K grandement boosté avec une puissance maximum de 350 kW (soit environ 470 ch).
"Nous sommes en bonne voie avec RBPT, nous sommes dans les temps. Le premier moteur monocylindre fonctionnera au banc sous peu, pour commencer à étudier les règles de 2026. Nous emménageons dans les nouveaux locaux fin mai. Nous avons attiré des talents fantastiques dans le groupe. Donc, nous sommes satisfaits des progrès de nos opérations."
Pas question selon Horner d’attendre donc Porsche ou Audi.
"Cela ne change pas vraiment notre plan. Nous sommes opérationnels. L’installation est en bonne voie. C’est juste une bonne nouvelle qu’on dirait qu’ils s’engagent à venir en Formule 1 et nous verrons si nous pouvons collaborer avec eux ou non. Permettez-moi de rester discret à ce sujet, je connais les rumeurs mais ça reste des rumeurs à ce stade."
En attendant Red Bull progresse avec des recrues venant de chez Honda, bien entendu, mais aussi Mercedes F1. Les ingénieurs apprennent à travailler ensemble même si, de manière logique, les anciens de Honda ont la priorité puisqu’ils ont conçu le V6 actuel.
"Cela fonctionne très bien avec Honda en termes de transition. Nous avons un accord d’ingénierie et de technologie avec eux afin que les moteurs soient construits au Japon à Sakura."
"Et puis certains membres du personnel de Honda UK ont maintenant été transférés chez RBPT. Mais tout fonctionne à partir d’une installation différente de celle où se trouve le moteur 2026. Il y a donc une séparation très nette et nette entre les deux activités."