Tout au long de l’été et il y a un peu plus d’une semaine encore, Mattia Binotto, le directeur de Ferrari avait semé le trouble dans les médias en se demandant comment Red Bull pouvait bien financer tous ces développements, sans parler de l’arrivée d’un châssis plus léger pour la RB18.
Les équipes, soumises à un plafond budgétaire encore plus contraignant cette année, doivent lutter en plus contre l’inflation. Une enveloppe supplémentaire de budget a été accordée mais cela ne devrait pas permettre de lancer des programmes d’évolutions.
Binotto se demandait donc bien comment Red Bull faisait et surtout, si la FIA avait les moyens de bien contrôler les dépenses des équipes. On sait que Red Bull dispose de plusieurs filiales : Red Bull Racing, Red Bull Technology, AlphaTauri et Red Bull Powertrains. De là à suggérer que certaines filiales absorbent des coûts pour le compte de Red Bull Racing, il n’y a qu’un petit pas à franchir...
Du côté de Mercedes F1, qu’en pense-t-on ? C’est une équipe qui a dû beaucoup dépenser aussi cette année pour tenter de rectifier sa W13 au mieux.
"J’ai vu Mattia mentionner cela dans les médias," répond Toto Wolff.
"Je n’ai aucun doute concernant le nouveau régime de la FIA : ils feront la police avec force et ils feront la police selon ce que dit la gouvernance. Les règlements du plafonnement du budget sont aussi importants que les sportifs et techniques, alors voyons quel sera le résultat avec les comptes à la fin."
"Mais si vous enfreignez la loi, alors c’est un avantage que vous avez acquis et qui doit être sanctionné. Mais encore une fois, je parle de quelque chose dans lequel je ne suis pas impliqué."
"J’ai confiance à tous les niveaux : les personnes en place pour contrôler ça, le système, la gouvernance."