Le Dr Helmut Marko affirme que son équipe Red Bull doit repousser "des attaques massives" de la part des équipes concurrentes pour tenter de prendre son personnel.
Il tient d’abord à ce que ses derniers commentaires sur Daniel Ricciardo et Sergio Perez soient clarifiés.
Le consultant de Red Bull a déclaré qu’il évaluerait la forme de l’Australien lors du test de pneus Pirelli à Silverstone, ajoutant que l’équipe devait "garder ses options ouvertes" concernant le successeur de Sergio Perez.
"Beaucoup de choses ont été sorties de leur contexte," estime Marko avant le GP d’Autriche qui démarre ce jeudi avec la journée médias.
"Daniel Ricciardo va faire des tests, oui, mais cela n’a pas grand-chose à voir avec le côté sportif immédiat. Il n’y a pas de menace directe sur Perez."
"Perez a eu de très bonnes courses et de très mauvaises - maintenant il doit se concentrer à nouveau et donner le meilleur. Le côté positif, c’est qu’il est le premier à avoir passé deux saisons aux côtés de Max."
Marko dit que la perspective de battre Max Verstappen pour le titre en 2023 a déstabilisé Perez.
"Il aura été le premier Mexicain des temps modernes à mener un championnat en Formule 1. Cela l’a en quelque sorte déstabilisé. Il n’y a pas besoin de rêver d’un titre mondial, il doit se reprendre en main."
"Ricciardo ne serait pas une solution magique, car il n’a pas quitté McLaren avec un grand bilan."
Un problème plus urgent pour Marko est de repousser "des attaques massives de nos rivaux pour prendre les membres de notre équipe."
"Cela n’a jamais été aussi intense qu’en ce moment. C’est d’autant plus étonnant pour nous que les autres le fassent malgré le plafond budgétaire, alors qu’ils offrent aux gens plus de deux fois plus que nous. Ils semblent économiser ailleurs."
La bonne nouvelle pour Red Bull, a-t-il dit, c’est que lui, Christian Horner et Adrian Newey sont tous solidaires.
"Cette continuité nous distingue des autres. Newey est avec nous depuis 17 ans, Horner depuis 19 ans et pour moi, c’était depuis encore plus longtemps."
"C’était difficile après 2013, quand nous sommes passés du succès total à la supériorité de Mercedes. Nous avons dû garder l’équipe soudée, ce qui est beaucoup plus facile avec le succès. Tout le monde veut travailler pour quelqu’un comme Verstappen."