Ferrari avait d’abord dit un "non" très clair au gel des moteurs dès 2022. Et pour cause, la Scuderia repart de loin avec son moteur actuel, qui a dû être changé suite aux directives de fin 2019. Et en 2021, c’est encore un tout nouveau V6 qui est au programme.
Mais la Scuderia semble avoir changé son fusil d’épaule : Mattia Binotto a confirmé aujourd’hui que Ferrari ne s’opposait plus à un tel gel, à deux conditions. Un mécanisme de convergence des performances au cas où un motoriste serait trop éloigné des autres d’un côté, une avancée à 2025 des nouvelles unités de puissance pour la F1, au lieu de 2026.
Tout cela résonne de manière positive dans les oreilles de Christian Horner.
"Je pense que c’est une position positive. C’est une nouvelle positive pour la Formule 1. Tous les constructeurs et tous les PDG de l’industrie automobile reconnaissent tous que le coût de développement de ces moteurs est trop élevé, en particulier avec la nouvelle technologie à venir pour 2026 ou, peut-être, 2025," commente le directeur de Red Bull Racing.
"Cela n’a pas de sens de continuer à investir des centaines de millions de dollars dans ces moteurs. Donc, geler est la seule chose que vous avez à faire et, oui, il doit y avoir une sorte de mécanisme si quelqu’un a sous-performé pour pouvoir corriger ça."
"Du point de vue des coûts et du point de vue de l’équipe, c’est une chose très positive. On aurait pensé que pour Renault soutiendrait logiquement ça aussi mais on verra ce qu’ils diront. C’est encourageant d’entendre Ferrari partager cette position."