Alors que la FIA a publié son rapport sur l’enquête d’Abu Dhabi, il a été clairement reproché à Mercedes F1 et à Red Bull d’avoir exercé une pression bien trop forte sur le directeur de course de l’époque Michael Masi.
Les discussions radios entre Masi et le directeur de Red Bull Christian Horner, le directeur sportif de Red Bull Jonathan Wheatley et le directeur de Mercedes F1 Toto Wolff ont ainsi été scrutées de près et la conclusion est que ces trois hommes ont exercé une pression indue sur l’Australien.
Le rapport a ainsi statué "qu’une grande partie du débat s’est concentrée sur l’objectif et la pertinence de ces communications et sur la question de savoir si les communications en course entre les équipes de F1 et le directeur de course devraient être diffusées ou même autorisées."
"Le consensus des personnes impliquées dans l’exercice d’analyse détaillée et de clarification était que les communications respectives au directeur de course par les directeurs d’équipe Red Bull Racing et Mercedes lors des derniers tours du Grand Prix d’Abu Dhabi 2021 ont eu un impact négatif sur le bon déroulement des derniers tours parce qu’ils étaient gênants alors que le directeur de course devait se concentrer sur la prise de décisions difficiles et pressées par le temps."
Et alors que Masi tentait de trouver la meilleure solution possible après le crash de Nicholas Latifi ayant entraîné l’entrée en piste de la voiture de sécurité, le rapport ajoute que ces communications "n’étaient pas nécessaires et n’ont pas aidé au bon déroulement de la course."
"Le consensus était qu’ils ajoutent de la pression sur le directeur de course à un moment critique et pourraient chercher à influencer (directement ou indirectement, intentionnellement ou non) les décisions prises par le directeur de course."
"Les communications entre d’une part les équipes de F1 et d’autre part le directeur de course pendant une course doivent être restreintes afin que le directeur de course soit libre d’accomplir son rôle crucial sans perturbations ni distractions inutiles."
La FIA a donc décidé que dorénavant, de telles communications ne seraient plus autorisées.