Red Bull a exclu d’essayer de copier la disposition de la suspension arrière de Mercedes qui peut augmenter les vitesses en ligne droite jusqu’à 15 km/h sur sa RB16B actuelle.
On a beaucoup parlé des révélations de Red Bull sur le système Mercedes F1, mais les patrons de l’équipe, Christian Horner et Helmut Marko, ont exclu à plusieurs reprises de déposer une protestation. Ils n’ont même pas prétendu que c’était illégal une fois le phénomène compris.
"Ils en tirent beaucoup plus d’avantages qu’avant parce qu’ils l’avaient aussi sur leur F1 de 2020," explique Horner.
"En Turquie, c’était sept dixièmes de seconde du virage 8 au virage 12. Mais ils étaient faibles dans le virage 8. Je suppose que la vitesse dans la ligne droite était plus importante pour eux."
"A Austin, Mercedes a semblé tirer peu d’avantages du système," ajoute Marko.
"Nous avons analysé leur setup au Circuit des Amériques : ils ont dû faire attention à ne pas trop baisser la voiture à cause des virages rapides et des bosses et ils ne nous ont pris qu’un dixième dans la ligne droite."
"Par contre, au Mexique, il y a moins de bosses. Ils pourraient revenir à une configuration plus proche de la Turquie donc nous devons nous préparer à contrer ça."
Red Bull n’a pas l’intention d’essayer de reproduire un tel système sur sa propre voiture - d’autant plus que le concept le rend pratiquement impossible.
"Ça ne marcherait pas avec nous," confirme Horner. "Le concept de notre voiture ne fonctionne que si l’aile avant est aussi proche que possible de la piste. Cela a toujours été le cas avec les voitures d’Adrian Newey."
Et pour les F1 de 2022 qui auront toutes un concept très proche à cause de règles plus restrictives ?
"Secret défense !" répond Horner dans un grand sourire.