Le Dr Helmut Marko a fourni quelques explications sur les problèmes de DRS rencontrés par Max Verstappen lors des qualifications et de la course au Grand Prix d’Espagne.
Verstappen a perdu le bénéfice d’un dernier tour rapide en qualification sur le circuit de Barcelone lorsque le volet de l’aileron arrière ne s’est pas ouvert, ce qui a permis à Charles Leclerc de ne pas être inquiété pour la pole.
Après des réparations nocturnes, les mécaniciens de Red Bull ont de nouveau été appelés à agir peu avant la course alors qu’ils effectuaient les dernières vérifications.
Cependant, malgré leurs efforts, le DRS a continué à fonctionner par intermittence pendant la course et a coûté un temps précieux à Verstappen dans sa bataille contre George Russell. Heureusement pour le Néerlandais, la victoire était finalement au bout du chemin.
"Nous sommes plus que satisfaits de ce doublé, car nous avons eu de grandes difficultés," admet le consultant de Red Bull Racing.
"Souvent, le DRS ne s’ouvrait pas, mais parfois il l’a fait. Cela nous a obligés à passer du double arrêt d’origine à trois arrêts, car sinon nous ne pouvions pas dépasser Russell. Nous avons également eu des problèmes avec la température du moteur, mais quand nous avons pu rouler sans personne devant, nous avions la voiture la plus rapide du plateau."
Marko a confirmé que le problème mécanique sur le DRS était exactement le même que celui observé lors de la séance de qualification.
"Tant que Max roulait sur les bordures du vibreur, le DRS ne s’ouvrait pas. Puis il s’est énervé et a parfois appuyé plus souvent sur le bouton DRS, provoquant sa fermeture."
"Nous avons dû résoudre le problème nous-mêmes et nous pensions y être parvenus après les modifications que nous avons apportées après les qualifications, mais apparemment non. En fait, Max et Sergio n’avaient pas le même système, celui de Max est plus récent et plus léger. Il y a de la calibration à faire mais il faut aussi comprendre pourquoi les vibrations ont gêné le fonctionnement. C’était trop sensible."
Pourquoi cette différence entre les deux voitures ?
"A ce rythme de développement, vous ne pouvez jamais tout construire pour deux voitures au début," répond Marko.
"Quand on trop de poids, il faut commencer à alléger les pièces et on a atteint une limite. Ensuite les pièces plient ou n’ont plus la rigidité. C’est donc une marche sur une fine ligne."
"Nous serons plus en sécurité pour la prochaine course à Monaco. Deux kilos de plus ou de moins ne font pas la différence là-bas."