Après avoir eu le rapport d’enquête de la FIA à la suite de ses demandes de clarification, Red Bull Racing ne va pas protester contre la suspension arrière de Mercedes F1.
Depuis le Grand Prix de Russie, Mercedes a soudainement repris beaucoup de vitesse en ligne droite. Alors qu’en Russie et en Turquie, on pensait d’abord que le nouveau moteur était sur une cartographie plus agressive pour les courses finales, cela s’est avéré ne pas être le cas.
Avant le Grand Prix des États-Unis, des images de la suspension de Mercedes F1 ont été diffusées. Il est devenu clair qu’à très grande vitesse, la voiture s’écrase bien plus à l’arrière afin de créer moins de traînée en ligne droite.
"J’ai dit au début que je ne pense pas qu’ils fassent quoi que ce soit d’illégal. Nous avons également vu cet effet dans le passé, mais en Turquie, nous avons vu une version extrême de cela," explique Horner.
Sans avoir eu à changer sa suspension, figée depuis 2020 par le système de jetons mis en place pour 2021, Mercedes F1 est capable de moduler l’intervention de cet écrasement selon les circuits... et surtout faire en sorte qu’il ne se déclenche qu’en ligne droite et non dans un virage très rapide, ce qui ne serait vraiment pas du goût des pilotes !
’’Cela a eu plus d’effet sur une ligne droite que sur l’autre à Austin. C’est donc lié à la vitesse atteinte. Sur un circuit comme Djeddah je pense que ça leur apportera beaucoup. Sur la base de ce que nous avons vu maintenant, je ne pense pas que ce soit illégal et je ne vois aucune raison de protester."
Reste à savoir si Red Bull compte copier ce système à l’avenir.
"Chaque équipe a déjà un système qui permet de reproduire cela, ce n’est pas un effet surprenant comme le DAS avait pu l’être. Mais c’est une version assez extrême chez Mercedes qui devait déjà être installée et pas vraiment activée auparavant. Il faut voir ce que nous pouvons faire mais ce ne sera pas avant 2022."