Le changement aérodynamique apporté en F1 en 2021 est considéré comme étant à l’origine des progrès de Red Bull cet hiver. L’équipe elle-même a démenti cela, Helmut Marko jugeant qu’il faut prendre en considération les progrès de la RB16B.
"Il s’agit davantage du package entier. Il faut aussi prendre en compte la gestion des pneus" a expliqué l’Autrichien. James Key, directeur technique de McLaren, minimise lui aussi l’importance du rake dans le retrait d’appui à l’arrière des F1.
"Si l’angle du rake a une influence, elle est minime" juge Key. "Nous avons tous commencé notre développement pour des voitures de 2021 plus lentes d’une seconde que l’an dernier. Ce qui importe le plus, c’est la façon dont on développe à partir de là."
Chez Alpine F1 Team, Marcin Budkowski est d’accord avec Key : "Nous parlons ici de flux d’air complexes et de la manière dont ils interagissent avec les autres composants. C’est pour ça que cette théorie est trop simple."
Jan Monchaux, le directeur technique d’Alfa Romeo, ne voit pas en le rake le seul différenciateur : "Pour avoir une réponse claire, il faudrait mettre Mercedes et Red Bull dans un univers à part. Je peux imaginer qu’une voiture réagit différemment avec plus ou moins de rake, mais ça ne vaut pas une demi-seconde."