Les deux équipes les plus en verve en ce début de saison, Red Bull et Aston Martin F1, ont des temps de développement très différent en ce début d’année 2023. Avec sa pénalité, Red Bull dispose de moins de 60 % du développement dont dispose sa principale rivale pour le moment.
Mais pour Christian Horner, le directeur de Red Bull, ces différences de temps de soufflerie et de travail par ordinateur ne créent pas un écart défavorable automatique.
"Je pense que, comme tout, cela dépend de la façon dont on l’utilise" a déclaré Horner. "Nous disposons d’un temps limité pour l’aérodynamique. Cela fait presque six mois que la pénalité a commencé et, bien sûr, elle n’affecte pas seulement la voiture de cette année, mais aussi celle de l’année prochaine."
"Mais on peut supposer que, jusqu’à ce qu’elle soit réinitialisée à la mi-saison, Aston a beaucoup de temps de recherche à sa disposition. Encore une fois, cela dépend la façon dont on l’utilise qui compte. Et certainement dans les limites du plafond budgétaire."
"Un énorme écart à combler"
Mike Krack, le directeur d’Aston Martin, rejoint l’avis de Horner et juge que cet avantage doit encore être bien exploité par les équipes : "Je suis d’accord, cela dépend de ce que vous en faites. Il est vrai que nous disposons de plus de temps de développement."
"Mais nous ne devons pas non plus oublier que nous avons un énorme écart à combler et nous devons également anticiper et respecter le fait qu’ils ne resteront pas immobiles, parce qu’ils ont encore un peu de temps de développement."
"Je pense donc que ce sera difficile, mais nous ferons tout pour améliorer notre voiture, non pas dans le but de combler un écart ou quoi que ce soit d’autre, mais simplement pour nous améliorer et poursuivre notre route.