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Red Bull n’a pas cherché à favoriser Verstappen en développant sa F1

Waché estime que le résultat final est une coïncidence

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Les deux pilotes Red Bull font partie des nombreux pilotes pénalisés ce week-end à Monza, pour cause de changements de pièces moteurs.

La question peut se poser néanmoins : pourquoi prendre des pénalités pour les deux pilotes, au même Grand Prix ?

Pierre Waché, le directeur technique français de Red Bull, a répondu à cette question : l’opportunité était trop tentante à Monza, un circuit où on peut dépasser (à Singapour, le prochain Grand Prix, c’est bien plus complexe…)

« La pénalité de Sergio était prévue, car nous devons prendre une pénalité avant la fin de la saison. Cette fois, nous ne voulions pas prendre des pénalités avec les deux voitures à Spa ; à Zandvoort c’était difficile, alors nous avons prévu de le faire à Monza. Et en se basant sur notre rythme et nos prévisions, on s’est dit que ce serait peut-être bien d’avoir une option de secours pour Max, qu’on prenne une autre pénalité pour Max à Monza, car c’est seulement pour cinq places. Ici, il est possible de doubler. C’est un peu plus difficile qu’à Spa, mais c’est le raisonnement derrière. »

« La confiance est plus faible bien sûr, si vous ne partez pas en première position. Mais oui, nous avons une certaine confiance pour gagner, certaines autres équipes sont assez rapides, et ce sera un défi pour sûr. »

Waché peut bien avoir confiance : la Red Bull semble être une bonne F1 sur tous les circuits. A Zandvoort, sur un circuit étroit, à Spa, sur un circuit rapide...

« La voiture est efficace sur chaque circuit. Sur les circuits demandant beaucoup d’appui aérodynamique, notre efficacité est un peu moins un avantage, par rapport aux autres. »

Pourquoi Verstappen a-t-il creusé l’écart sur Pérez grâce aux évolutions Red Bull ?

Comment expliquer cependant que depuis quelques courses, Sergio Pérez soit moins à l’aise dans la Red Bull que Max Verstappen ? Checo avait pointé du doigt les évolutions qui n’iraient pas dans le bon sens pour lui : le directeur technique de Milton Keynes peut-il confirmer ?

« Il y a plusieurs facteurs mais le facteur principal est clairement l’équilibre et la confiance dans la voiture, par rapport au début de l’année où la voiture était un peu plus équilibrée pour Checo et un peu moins pour Max. Et avec le potentiel de développement que nous avons mis sur la voiture au cours de la saison… on s’est éloigné de cette situation initiale, c’est peut-être une partie du problème. Trouver les bons réglages pour lui, Checo, devient assez difficile, pour être aussi confiant qu’il pourrait l’être pour battre, ou se battre avec Max. »

Red Bull n’a en tout cas jamais voulu favoriser directement Max Verstappen avec son style de pilotage, assure le directeur technique.

« Ce que produit le développement de la voiture [sur la performance relative des pilotes], c’est plus accidentel, fortuit. Vous savez, quand nous développons la voiture, vous recherchez à développer avant tout pour obtenir la meilleure performance possible de la F1, certes, ça convient plus à Max, mais ce n’était pas le but du développement. C’était plus le développement de la voiture qui comptait. »

Reste que la Red Bull a largement progressé : est-ce dû au développement aérodynamique ? A la réduction de poids qui permet un meilleur équilibre global ? Au passage, Waché reconfirme que les évolutions sont plus allées dans le sens de Max Verstappen que de Sergio Pérez.

« C’est un aspect global, comme vous le dites. Le poids est un aspect, c’est sûr, mais il fait partie des réglages de la voiture. Au début de la saison, nous n’avions pas la possibilité de jouer avec le poids, puis ça fait partie des réglages. Je pense que c’est tout un ensemble, après c’est un peu plus délicat de régler la voiture. »

« Cela a joué en faveur de Max, il est capable de conduire n’importe quelle voiture. Maintenant, nous devons trouver un moyen de donner une F1 à Sergio pour qu’il soit performant et compétitif. »

Red Bull avait beaucoup appris les années précédentes avec une voiture difficile à conduire : cela veut-il dire que cette année, avec une voiture plus dominatrice, l’équipe apprend moins de choses ?

« Il est clair que nous avons appris beaucoup de choses. C’est sûr que lorsque vous avez un gros problème, vous apprenez plus, parce que vous devez le résoudre. »

« Mais ce n’est pas comme si nous n’avions pas eu de problèmes cette année, vous savez. Nous nous battons avec un niveau de compétition assez élevé. Ferrari est très rapide, même plus rapide que nous durant la première partie de la saison et même maintenant aussi. Ils ont eu quelques problèmes en termes de fiabilité, mais ils sont rapides et ils le sont toujours. Alors nous apprenons beaucoup aussi cette année. »

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