Red Bull a révélé que l’utilisation d’intelligence artificielle était une possibilité à l’avenir pour la conception de ses voitures. Craig Skinner, le designer en chef de l’équipe, a expliqué que les départements techniques voyaient débarquer des assistances automatisées.
"C’est un domaine sur lequel on enquête" a déclaré Skinner dans le podcast Talking Bulls, précisant que la recherche sur l’IA faisait gagner en compréhension sur les monoplaces. "Et je pense que ça a son utilité. Avec l’IA, il faut lui apprendre ce qu’elle cherche, ce qui revient en fin de compte à comprendre au départ ce que l’on cherche réellement."
"Qu’est-ce qui fait qu’une voiture de course est rapide ? Qu’attendez-vous de l’aérodynamique ? Qu’attendez-vous de la dynamique du véhicule ? Alors oui, nous l’utilisons et nous l’étudions. Mais en fin de compte, tout dépend de la façon dont on comprend le problème au départ."
Craig Skinner travaille avec Newey depuis son arrivée chez Red Bull, et il reconnait qu’il a été impressionné lorsqu’il a découvert les méthodes du designer aux 200 victoires.
"Il ne fait jamais de compromis. Avec lui, il s’agit toujours de la performance de la voiture, rien d’autre n’a d’importance. Je pense que lorsque j’ai rejoint l’équipe en 2006 et qu’il est arrivé, c’était la première fois que je travaillais sur une voiture de Formule 1."
"Il a complètement changé l’état d’esprit de la conception d’une voiture de Formule 1, il n’y avait pas de compromis. Il s’agissait toujours d’ajouter de la performance. Il n’y avait pas de compromis, tout était axé sur la performance. Et c’est cette vision unique. C’est comme ça, d’accord, c’est comme ça qu’on fait."
Une quête de performance qui pousserait Newey à sacrifier sans problème le design et l’esthétique de ses voitures si cela faisait gagner en vitesse, assure Skinner : "L’apparence n’a pas d’importance. Si elle a l’air horrible mais qu’elle rend la voiture plus rapide, nous la mettrons sur la voiture."