Le Dr Helmut Marko n’a pas été en mesure de s’engager fermement sur la présence de Max Verstappen chez Red Bull en 2026 et admet enfin que les récents départs sont aussi la cause des problèmes techniques actuels.
Le triple champion du monde a un contrat avec l’équipe jusqu’en 2028, mais les spéculations sur son avenir à long terme ont été nombreuses cette année suite à la lutte de pouvoir au sein de l’équipe en début de saison et maintenant à la baisse alarmante de la compétitivité de Red Bull.
Après avoir remporté sept des dix premières courses, Verstappen n’a pas franchi le drapeau à damier en tête dans aucun des six Grands Prix depuis, qui n’ont compté que deux podiums pour lui.
Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a essayé d’attirer Verstappen à Brackley pour remplacer Lewis Hamilton, bien qu’il ait finalement opté pour Andrea Kimi Antonelli, mais a gardé la porte ouverte pour le Néerlandais en 2026 (à lire ici).
Verstappen a parfois laissé entendre qu’il pourrait même quitter la F1 avant l’expiration de son contrat étant donné qu’il n’est pas satisfait de divers aspects de la F1, mais avait précédemment déclaré qu’il serait bien au sein de l’équipe pour 2025.
Marko l’a confirmé, mais de manière révélatrice, n’a pas été en mesure de donner un engagement ferme sur 2026.
"L’année prochaine, il pilotera pour Red Bull Racing. Mais 2026 c’est si loin, et pour l’instant nous nous concentrons entièrement sur le championnat du monde 2024," répond-il lorsqu’on lui demande si Verstappen pourrait aller voir ailleurs au milieu des difficultés actuelles de l’équipe.
"L’avance au championnat des constructeurs est tombée à huit points, mais nous ne devons pas encore faire une croix sur le titre. Parce que si Max recommence à gagner et que Checo termine entre la troisième et la cinquième place, ce sera suffisant pour défendre avec succès le titre. Nous ne pensons qu’à cela pour le moment."
"2026 donc, c’est encore loin."
Verstappen serait très mécontent de voir que Red Bull n’a rien fait pour tenter de retenir Adrian Newey.
"J’ai toujours dit que j’aurais aimé qu’Adrian reste," avait-il encore répété à Monza.
Mais Marko admet enfin qu’il ne pouvait rien y faire et que les départs font mal. Un discours contraire à celui tenu par Christian Horner au GP d’Italie.
"Il est clair que quelque chose comme ça (le départ de Newey) n’aide pas. En fin de compte, il faut aussi le reconnaitre, notre situation n’est pas directement liée à des problèmes techniques mais au départ de personnes importantes."
"Si certains employés veulent un changement et reçoivent une bonne offre ou voient une nouvelle opportunité, alors ils la saisissent. Nous ne pouvons rien y faire."