McLaren va donc devoir modifier son aileron arrière « mini DRS » très controversé et cela fait suite à trois protestations de ses rivaux Red Bull, soutenues par Ferrari.
Cette pression de Red Bull sur la FIA était nécessaire selon l’équipe autrichienne.
"La FIA devait réagir, cette innovation valait 1 à 2 dixièmes par tour. Nous avons protesté contre l’aileron arrière de McLaren à trois reprises," explique le Dr Helmut Marko, conseiller de Red Bull F1, à Singapour.
"C’était une courbure extrême. Les règles sont claires : l’aileron ne doit pas changer de manière aérodynamique pendant la conduite."
"La FIA a pris une décision très judicieuse. Il est maintenant temps d’examiner de plus près leur aileron avant."
Plus tôt ce week-end, McLaren semblait confiante que l’aileron était tout à fait légal. Lorsqu’on lui a demandé comment il pouvait être aussi sûr de cela, le designer de McLaren, Rob Marshall, avait déclaré "En lisant les règles."
"Il y a souvent des ambiguïtés dans les règles, mais elles sont là pour être clarifiées."
Bien que l’aileron McLaren passe les tests de flexibilité statique de la FIA, quelques heures à peine après ces déclarations, la Fédération a demandé à McLaren de revoir sa copie.
Pour Marko, le règlement interdit bien toute flexion excessive en piste.
"Cette aileron se plie et cela leur donne un avantage. Ce n’est pas que des tests statiques qui sont mentionnés dans le règlement. La FIA l’a rappelé."
Lorsque des rumeurs ont commencé à circuler selon lesquelles la FIA avait demandé à McLaren de modifier le design, l’équipe a déclaré aux journalistes qu’elle s’était portée volontaire pour effectuer les changements.
"C’est nous qui avons proposé de changer l’aileron," a confirmé le PDG de McLaren, Zak Brown. "C’est un petit ajustement sur notre aileron de Bakou, et cela ne fera pas une grande différence, donc je suis assez détendu à ce sujet."