Ce jeudi en conférence de presse, Charles Leclerc a déclaré qu’il craignait voir Red Bull dominer en 2024 et 2025. Christian Horner, le directeur de l’équipe autrichienne, aimerait que ce soit le cas, mais se méfie des retours en forme que peuvent effectuer les équipes rivales.
"J’espère qu’il a raison !" a déclaré Horner. "Mais personne n’a de boule de cristal et les choses évoluent très vite dans ce domaine. Je veux dire, regardez le bond qu’Aston Martin a fait cette année. Nous ne nous reposons pas sur nos lauriers."
"Nous nous attendons à ce qu’il y ait de la concurrence au cours de la seconde partie de cette année et certainement l’année prochaine et au-delà. Ce n’est pas comme si tout le monde se disait ’d’accord, concentrons-nous sur 2026’."
"Il n’y a pas de changement de règlement du châssis, donc tout le monde se concentre sur le présent. La seule chose que nous avons toujours vue, c’est que lorsqu’il y a une stabilité dans les règlements, il y a une convergence et nous nous attendons à ce que cela se produise au cours des 12 prochains mois."
Red Bull "évite la complaisance" face aux records
Paul Monaghan, le directeur de l’ingénierie de Red Bull, explique que l’équipe ne cherche pas à battre des records et pense avant tout aux courses à venir, même si personne n’a battu le team : "Je n’ai pas vraiment fait cette comparaison. On a tendance à s’occuper de l’immédiateté de la situation."
"Peut-être que si nous arrivons à la fin de la saison et que nous sommes restés performants, nous pourrons regarder en arrière et nous dire ’wow, c’était vraiment quelque chose’. Mais quand vous êtes dans la course, vous ne la regardez pas comme telle. Les courses se succèdent assez rapidement."
"C’est pour éviter la complaisance qu’il n’y a pas de discussion dans l’équipe. Nous sommes dans la bataille, nous sommes dans le feu de l’action. Ce sera à nouveau un défi ce week-end et le week-end prochain. Ce n’est donc pas le moment de regarder en arrière et de se dire que c’était un bon ou un moins bon résultat."