Red Bull amènera une évolution substantielle lorsque la F1 recommencera, à Austin dans deux semaines. C’est son directeur, Christian Horner, qui l’a confirmé, précisant que l’objectif de ces nouveautés était d’améliorer l’équilibre de la RB20.
"Je pense que pour toutes les équipes, c’est un moment naturel de l’année où toutes les équipes apporteront quelque chose à Austin" a expliqué Horner. "Nous avons entendu dire que Ferrari avait quelque chose d’important."
"Je pense que Mercedes et McLaren apporteront toutes quelque chose. Maintenant, je pense que ce que nous cherchons à faire, c’est développer la compréhension que nous avons commencé à avoir depuis Monza, et amener une voiture qui est bien équilibrée entre l’avant et l’arrière."
"Cela inspire confiance au pilote. C’est un défi très différent. Le premier secteur est très rapide. Ils ont également refait le revêtement de certaines parties du circuit, ce qui constitue une autre variable."
"C’est un week-end de Sprint, il faut donc rapidement se mettre dans le rythme. Il faut prendre en compte tous ces éléments. Toute l’équipe a travaillé incroyablement dur pour comprendre les problèmes, les résoudre et obtenir, je l’espère, des remèdes sur la voiture pour Austin."
Les problèmes fondamentaux de Red Bull ne sont pas récents, poursuit Horner, comparant Max Verstappen à Michael Schumacher, dans la Benetton il y a 30 ans : "Je pense que nous avons vu des problèmes aérodynamiques qui, lorsque vous épluchez les couches de l’oignon, remontent en fait à 2023."
"Je pense que Max, grâce à son étonnante capacité à contourner les problèmes, a pu y faire face, alors que Checo en a été beaucoup plus affecté. A tel point que c’était un peu comme la Benetton au début des années 90."
"Michael [Schumacher] pouvait conduire cette voiture, mais tous les autres pilotes semblaient avoir du mal à la maîtriser. Max a cette capacité à contourner une voiture avec ces sensibilités."
"Nous en avons vu les signes dans la conception de la voiture à Monza, mais lorsque vous enlevez l’appui, cela met en évidence la déconnexion entre le train avant et le train arrière. Les chiffres que nous nous attendions à voir sur la piste étaient à mille lieues de ceux de nos outils de simulation."