L’ingénieur en chef de Red Bull, Paul Monaghan, admet que la déception de la victoire manquée au Grand Prix de Bahreïn laisse tout de même place à une certaine motivation à l’idée de la possibilité de jouer les titres mondiaux face à Mercedes F1 au cours de la saison.
"Je ne dirais pas que nous avons été pris par surprise" a déclaré Monaghan. "Je ne sais pas si ça nous a échappé, nous avons joué nos cartes différemment et au final, il a fallu rendre la place après le passage derrière le vibreur."
"La voiture était capable d’être plus rapide en course, la déception dans le garage est palpable, mais nous sommes déçus d’être deuxièmes. Beaucoup de gens auraient tout donné pour avoir un trophée et 18 points grâce à un pilote."
"Quand on dépasse la déception initiale, on voit que l’on a une bonne voiture, un duo motivé de pilotes, une équipe motivée, et si nous gagnons à Imola, ce sera oublié et nous y penserons comme de l’histoire ancienne."
"Le prix à la fin de l’année est vraiment à notre portée, ça se jouerait pour le moment entre nous et Mercedes F1. Les autres vont nous défier, mais ça nous laisse penser que nous pourrions jouer le titre."
Monaghan tient à relativiser la déception et la frustration après ce Grand Prix de Bahreïn positif : "Nous devons nous relever de cette épreuve. Nous avons obtenu la deuxième place et nous nous battions pour la victoire. Ce n’est pas comme si nous avions vraiment du retard."
"Ce qu’il faut retenir, c’est que nous avons une voiture rapide et qu’il reste 22 courses. Donc, on n’a pas gagné ou perdu ici. Certains développements sont déjà dans les tuyaux pour Imola, d’autres pour les courses suivantes."
"C’est maintenant un combat sur deux fronts. Nous contrôlons notre destin. Nous ne pouvons pas influencer ce que Mercedes, McLaren et Ferrari veulent faire. Mais nous devons rester concentrés."
"Nous avons identifié certains domaines où la voiture peut être améliorée et nous devons la développer, nous devons la rendre encore meilleure afin que nos pilotes puissent la conduire aussi vite qu’ils le peuvent partout où nous allons."