Le directeur de Red Bull Racing, Christian Horner, a été l’un des trois patrons (avec ceux d’AlphaTauri et Racing Point) à voter pour un maintien du Grand Prix d’Australie lors de la réunion des équipes.
Le Britannique comprend toutefois la décision qui a été prise même s’il regrette que la solution du huis clos pour le paddock, une idée qu’il a soutenue, n’ait pas été retenue.
"C’est bien entendu décevant de ne pas courir mais nous devions considérer la santé des personnes avant tout et c’est la FIA et le promoteur qui ont décidé d’annuler. Nous avons passé en revue différents scénarios, comme mettre le paddock à huis clos. Ainsi que d’autres précautions," explique Horner.
"Les autorités sanitaires et la FIA étaient d’accord pour poursuivre avec ces mesures si la majorité des équipe était OK mais ce ne fut pas le cas parce que des équipes ont changé d’avis et la situation a trainé. Le promoteur n’a plus eu d’autre choix que d’annuler."
"Cela aurait été différent si le gars de McLaren avait été testé positif au coronavirus avant d’arriver ici. Maintenant nous allons tous être dans les mêmes avions pour rentrer en Europe. C’est dommage pour la course mais il faut penser à la santé des fans et des personnels avant tout."
Reste à savoir quand la Formule 1 pourra reprendre. Probablement pas à Bahreïn ou au Vietnam.
"Inévitablement, les discussions pour les reports des prochaines courses vont arriver. Nous allons voir ce que la FOM va nous dire, elle est mieux informée que nous. Mais cela me semble assez inévitable. Cela me semble déjà difficile d’aller à Bahreïn. Et il faudra aussi voir s’il n’y aura pas d’impact sur les premières courses en Europe."