Le refus de la candidature d’Andretti Global en F1 va être étudiée par le Congrès américain, car elle pourrait contrevenir aux règles de concurrence outre-Atlantique. Interrogés à ce sujet, les patrons d’équipes rappellent que la décision finale ne dépendait pas d’eux, même si l’on sait que les teams ont fait pression pour qu’Andretti ne soit pas accepté.
"J’ai vu cela. Je ne l’ai pas suivi de très près. Je pense que nous étions tous dans des avions pour venir ici pendant que cela se passait" a déclaré Zak Brown, le PDG de McLaren F1.
"Je pense que la Formule 1 et la FIA ont pris leurs positions et qu’elles ne semblent pas vouloir changer. Je pense donc que nous devrons attendre et voir. Et comme toutes les équipes l’ont dit, nous n’avons pas le droit de vote dans ce domaine."
James Vowles, le directeur de Williams, défend la FOM mais rappelle que les équipes ne sont pas liées à cette décision : "Je ne connais pas très bien le système judiciaire américain. Ce que je peux dire, c’est que la FIA et la FOM ont suivi une procédure régulière. Et comme le dit Zak, nous n’avons pas notre mot à dire dans tout cela."
Mike Krack, le patron d’Aston Martin F1, confirme qu’il a une vision seulement extérieure de tout cela : "Oui, exactement comme le disaient James et Zak, nous sommes vraiment des passagers dans cette affaire. Nous lisons aussi les nouvelles et ce qui se dit sur Internet, entre les histoires concernant Newey, donc je ne peux pas vraiment ajouter quoi que ce soit."
Laurent Mekies, qui dirige RB F1, tient la même ligne que ses homologues : "Même chose. Vous savez, ce qui compte, c’est qu’il y a un processus solide en place avec la FIA, avec la F1. Nous leur faisons confiance. Ils ont tous les éléments pour prendre la bonne décision. C’est pourquoi nous nous contentons d’observer attentivement ce qu’ils décident."