Daniel Ricciardo estime que Renault a besoin de retrouver une mentalité de vainqueurs afin de se remettre dans une bonne dynamique.
L’Australian avait pu en voir un aperçu au Grand Prix du Canada mais c’est encore loin de ce qu’il a pu voir chez Red Bull. Et le mental, c’est une partie importante du résultat en Formule 1.
"Depuis le premier jour où je suis entré dans l’usine Renault, il y avait déjà pas mal de choses déjà en place, du point de vue de l’ingénierie, de la structure du personnel et des réunions. Il y a bien toutes les bases d’un top team, une analyse de tout : des pneus, du développement du châssis, tout cela," explique Ricciardo.
"Mais je dirais que la chose la plus importante que j’ai probablement ressentie est que lorsque je suis arrivé chez Red Bull Racing, ils étaient déjà des gagnants. J’ai remarqué que lorsque je suis arrivé ici, il y avait un manque de confiance en soi, car ils n’ont pas gagné depuis longtemps."
"Ce n’est pas de l’arrogance, mais au sein de l’équipe, il existe un certain niveau de confiance ou de fierté, que je ne pense pas être au niveau de Red Bull. Pour une bonne raison. Mais nous essayons de faire en sorte de pouvoir y prétendre."
Ricciardo prend donc l’exemple de Montréal : la qualification en 4e place avait provoqué une grande joie mais tout le monde sait que Renault vise mieux que ça. Y compris le lendemain, lorsque les deux Renault ont terminé 6e et 7e, meilleures des autres.
"Au Canada, je pense que les choses ont vraiment changé à un moment. Nous nous sommes qualifiés à la quatrième place et tout le monde était content, mais ce n’était pas comme si nous avions remporté le titre mondial. C’était comme si, bien, nous sommes arrivés ici maintenant. Il y a vraiment eu un changement."
"Avoir le bon mental, c’est la moitié de la bataille remportée. En tant que pilote également, et nous avons tous du talent à ce niveau, il faut cette mentalité, il faut vraiment croire que vous pouvez le faire. C’est la même chose avec l’équipe, les mécaniciens et les ingénieurs."
"S’ils ont cette mentalité leur permettant de croire vraiment qu’ils peuvent faire avancer les choses, alors c’est la moitié de la bataille qui est gagnée. C’est une des choses que j’ai vue, ce qui est positif."