Renault n’exclut pas de reprendre les discussions avec Andretti pour aider l’équipe à se lancer en Formule 1.
En octobre dernier, sous la pression croissante de Liberty Media et des dix équipes existantes, les espoirs d’Andretti de rejoindre la grille se sont amenuisés alors qu’un premier contrat de moteur client avec Renault et Alpine "expirait".
"Ce contrat dépendait entièrement de leur possibilité d’accéder à la Formule 1, et ils ne l’ont pas obtenu à temps," avait déclaré à l’époque le patron par intérim d’Alpine F1, Bruno Famin.
Cependant, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a insisté sur le fait que Renault n’avait pas le pouvoir de laisser Andretti sans moteur grâce aux règles obligeant les motoristes à fournir les équipes clientes si nécessaire.
"Ce sera probablement Renault ou Honda parce que ce ne sont que les règles," dit le patron de la FIA. "Ces motoristes n’ont aucun client donc ce seront les premiers sollicités si besoin."
Les espoirs d’Andretti ont ensuite été renforcés en novembre, lorsque son partenaire General Motors s’est officiellement enregistré comme fournisseur de moteurs en F1 à part entière pour 2028 - avec la marque Cadillac. Mais le moteur n’existera que si l’équipe Andretti a bien son entrée en F1...
Cela laisse Andretti avec le besoin d’un moteur client d’ici là, si elle arrive en 2025 ou 2026.
"Nous avons parlé à Andretti et General Motors et s’ils lancent bien l’équipe, nous serons heureux de reprendre les discussions," confirme Famin.
"Pour le moment, tout est en suspens car tout a pris un peu plus de temps que prévu initialement et cet accord préliminaire a expiré."
"Mais nous serions heureux de nous asseoir à la table avec Andretti pour trouver une solution commune."