Vendredi, Renault a présenté un plan d’économies majeures pour le groupe et les fans de Formule 1 craignaient que le constructeur français coupe à nouveau sa présence dans le sport.
Ces fans, de F1 ou de Renault, sont maintenant rassurés : le projet F1 n’est pas impacté et c’est somme toute logique après tous les investissements consentis par le Losange depuis son retour.
Pour Cyril Abiteboul, directeur de l’écurie, c’est une autre bonne nouvelle qui s’ajoute à celle de l’adoption des budgets plafonnés quelques jours auparavant.
"C’est une semaine de confirmations, oui," admet-il à l’AFP.
"C’est un processus continu qui a commencé avec le premier accord sur le plafonnement des dépenses l’an dernier (à 175 millions) puis le 2e accord mercredi (baisse à 145 millions). Nous avons maintenant aussi un excellent portefeuille, le 2e ou le 3e de la grille, de partenaires avec la signature en début d’année de l’accord avec notre sponsor DP World. Cela justifie notre engagement et nos efforts et c’est une bonne chose de l’entendre dire par la Directrice générale de Renault (Clotilde Delbos)."
"C’étaient nos hypothèses de travail quand nous avons décidé de revenir en F1 et si cela a pris un peu plus de temps que prévu, nous y sommes maintenant arrivés."
Le budget plafonné reste toutefois à un niveau assez haut, même pour Renault, car il exclut encore beaucoup de choses coûteuses comme le salaire des pilotes, ceux des plus hauts dirigeants, le marketing, etc...
"145 millions de dollars c’est déjà beaucoup d’argent," reconnait le Français.
"Mais c’est un niveau de dépenses compatible avec des objectifs raisonnables. L’équation dépenses/marketing tient maintenant la route et c’était notre espoir en revenant en F1. Mais on voit des équipes qui sont aujourd’hui en difficultés, comme McLaren et Williams, et cela arrive peut-être un peu tard pour elles. C’est compliqué et il faudra peut-être parfaire encore les mesures pour elles."