Les employés d’Alpine Racing à Viry-Châtillon avait rendez-vous aujourd’hui avec le PDG du groupe Renault, Luca De Meo, afin de défendre la présence du moteur français sur les grilles de départ de la F1 et éviter un arrêt du programme qui mènerait l’équipe française à se doter d’un moteur client Mercedes en 2026.
Selon un communiqué envoyé ce soir par le Comite Social et Economique, "les employés attendent encore un positionnement de la part de la direction de Renault Group qui va considérer les éléments nouveaux."
"À l’issue du rendez-vous avec M. De Meo, les représentants du personnel d’Alpine Racing tiennent à remercier la direction de Renault Group pour l’opportunité qui leur a été offerte d’échanger avec la direction générale et la qualité des débats au cours de cet entretien. "
"Les efforts et les propositions concrètes apportés par la délégation de Viry-Châtillon semblent avoir résonnés auprès de la direction de Renault Group qui poursuit sa réflexion quant au maintien des activités F1 sur le site français."
"En l’état, la menace d’un arrêt des développements moteur F1 en France reste d’actualité, le risque de perdre un savoir-faire unique persiste au moment même où l’industrie en France a besoin de soutenir ses talents et de consolider son maillage collaboratif national."
"Les représentants du personnel restent mobilisés, déterminés et à l’écoute des salariés. La préparation des actions à venir se poursuit et nous communiquerons à ce sujet dans les prochains jours."