Contrairement à Mercedes et Honda, Ferrari et Renault n’ont pas amené d’évolutions en Autriche, après avoir développé leurs blocs propulseurs avant.
Mattia Binotto, directeur de la Scuderia, explique qu’il s’agit d’un choix délibéré, bien que les deux motoristes ne pourront plus apporter de nouvelle spécification suite au gel des composants décidé pour réduire les coûts.
"Nous avons les mêmes moteurs que nous avions en Australie" explique Binotto. "Nous avons fermé l’usine pendant longtemps et il y a eu peu de temps pour le développement. Nous n’avons rien apporté de différent, et le moteur est maintenant gelé pour la saison."
"Je sais que d’autres constructeurs ont eu l’opportunité de continuer à travailler, développer, et nous sommes conscients que cela pourrait être un avantage. Cela fait partie du jeu et des compromis que nous avons accepté pendant la pause, pour le bien de l’avenir du sport."
Quant à Cyril Abiteboul, il confirme que ce choix a été dicté par les impératifs liés à la crise "extrêmement sévère", et par les compromis qu’a dû faire Renault : "Nous parlons d’une grosse réduction des revenus, nous discutons avec des sponsors qui ont été très loyaux mais qui font tous face à des difficultés dans leur branche."
"Nous avons dû prendre des décisions, et l’une d’entre elles a été de mettre en pause le développement du moteur pour se concentrer sur ce que sera la prochaine étape sur laquelle nous allons discuter. Mais cela signifie donc que nous n’aurons pas d’évolutions moteur cette année avec le gel qui a été décidé."